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Le pouvoir d’achat des Français sera à nouveau mis à l’épreuve cette année. Les prévisions d’inflation annoncent un ralentissement de la hausse des prix, estimée à 2,6%. En revanche, cela ne garantit pas une baisse généralisée des coûts. En effet, l’État a décidé d’imposer de nouvelles taxes sur certains biens et services courants. Ainsi, même avec une inflation moins rapide, les contribuables devront faire face à des pressions financières en plus. Les détails dans cet article.
Taxes pour la musique en streaming
Cette année, écouter de la musique en streaming risque de devenir un peu plus cher en France. Cette hausse de prix serait due à une nouvelle taxe sur les revenus des plateformes. Le gouvernement a annoncé cette mesure le 13 décembre 2023, avec une entrée en vigueur prévue en 2024.
Les plateformes de streaming seront contraintes de revoir le prix de leurs services. Par conséquent, les abonnements devraient connaître une hausse significative de prix en 2024 pour compenser le coût des taxes. Cela dit, les détails de cette taxe demeurent encore dans l’ombre.
Selon le ministère de la Culture, celle-ci se baserait sur un faible pourcentage du chiffre d’affaires des plateformes. Son objectif est de soutenir la filière musicale française via le Centre national de la musique. Un rapport suggère une taxe de 1,75 % sur les revenus du streaming musical payant et financé par la publicité.
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Prix de l’électricité en hausse
Les ménages français abonnés à l’électricité ont subi une nouvelle augmentation des prix à partir du 1er février. Le rétablissement partiel de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) a entraîné une hausse importante.
Celle-ci passera de 1 euro à 21 euros par MWh, pour atteindre finalement 32 euros par MWh dans un an. Chaque ménage devra alors faire face à une hausse moyenne de 10 % sur ses factures d’électricité. Cela se traduira par quelque 130 euros supplémentaires par an.
Le gouvernement estime nécessaire de réduire le déficit de l’État. Il justifie notamment cette mesure en accélérant le dénouement du bouclier tarifaire. Cette nouvelle augmentation survient comme la quatrième en deux ans et demi.
En effet, elle fait suite à celles de février 2022 (4 %), février 2023 (15 %) et août 2023 (10 %). Quoi qu’il en soit, elle devrait rapporter 9 milliards d’euros pour financer la transition énergétique grâce à ces taxes.
Taxes foncières revalorisées
À l’automne prochain, les propriétaires verront une nouvelle hausse de leur taxe foncière, déjà revalorisée cette année. Cette revalorisation est due à la hausse annuelle des valeurs locatives cadastrales, indexées sur l’inflation, qui augmenteront d’environ 4 % en 2024.
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Par conséquent, les propriétaires immobiliers subiront aussi une hausse de leur taxe foncière. Les conseils municipaux pourraient même décider d’appliquer d’autres hausses. Chaque année, les propriétaires de biens immobiliers doivent s’acquitter de la taxe foncière.
Celle-ci se base sur le montant théorique des loyers annuels, qu’il s’agisse de résidences principales ou secondaires. Elle concerne par ailleurs tous les biens immobiliers fixes tels que les maisons, appartements et locaux professionnels.
Pour ceux qui ne paient pas en ligne, la date limite de paiement de la taxe foncière est au 15 octobre. Quant à ceux qui paient en ligne sur le site des impôts, le paiement des taxes doit se faire avant le 22 octobre.