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Les aides que les retraités oublient le plus souvent de réclamer pour augmenter leur petite pension

Le changement commence par soi, dit-on. Si vous voulez que les difficultés financières à la retraite s’améliorent, pensez à réclamer toutes les aides auxquelles vous avez droit.

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L’arrivée du troisième s’accompagne souvent de grande fierté, parce qu’on peut dire qu’on a eu une longue vie. Pourtant, cette étape de l’existence s’accompagne souvent de différentes difficultés. La santé s’amenuise, le corps perd peu à peu sa faculté d’antan et la vie professionnelle touche ou a déjà touché à sa fin. Il y a de quoi se plaindre lors de la retraite.

Pire encore, lorsque toute notre vie, on a connu une vie plutôt modeste. L’État lance des mesures, qu’il trouve justes. Les militants, eux, pressent ce dernier à faire mieux. Un long débat qui est bien loin de se terminer… Mais pourquoi ne pas prendre soi-même des initiatives ? Cela implique notamment de demander toutes les aides auxquelles vous avez droit à la retraite.

Des aides financières ignorées

La France fait face, depuis plusieurs années, à un phénomène de non-recours aux aides sociales. Au cours des derniers mois, plusieurs discussions ont eu lieu autour de ce sujet. En effet, si chacun prend l’initiative de demander tous les coups de pouce financiers auxquels il a droit, on gagne un point de plus face à l’inflation.

Aujourd’hui, le taux d’abstention aux aides atteint 30 à 50 % des bénéficiaires potentiels. Par conséquent, des millions de ménages passent à côté de centaines à de milliers d’euros.

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Les retraités n’échappent pas à cette tendance. Ils sont nombreux à ignorer ou ne pas demander des aides qui leur permettraient de mieux vivre leur retraite. Voici les 4 aides les plus oubliées des séniors.

1 – L’allocation de solidarité aux personnes âgées

Revalorisée de 5,3 % en janvier 2024, l’Aspa ou l’Allocation de solidarité aux personnes âgées vise à garantir un minimum de revenus aux séniors. Cette année, le montant de l’aide est de 1 012,02 euros par mois pour une personne seule et de 1 571,16 euros pour un couple.

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), plus de la moitié qui ont droit à l’Aspa ne la demande pas. Cela signifie que 50 % des éligibles à cette aide se privent de 200 euros de ressources en moyenne par mois.

2 – Des aides des caisses de retraite complémentaire

Les caisses comme l’Agirc-Arrco ne se contentent pas de vous verser une retraite complémentaire. Elles offrent aussi différentes aides exceptionnelles pour les séniors. Parmi ces subventions, on peut citer celles destinées au maintien à domicile, aux services à domicile, à l’adaptation de l’habitat, à l’autonomie, etc.

3 – Le Chèque emploi-service universel

Cette troisième aide fait partie des subventions les plus méconnues des retraités. Pourtant elle permet d’empocher jusqu’à 2 301 euros par an. À quoi elle sert ?

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Le CESU ou Chèque emploi-service universel permet à « un particulier employeur de déclarer simplement la rémunération des salariés pour des activités de services à la personne ». Il a pour objectif de financer les dépenses liées aux services à la personne, notamment pour les personnes âgés, les handicapés et les maintenus à domicile.

4 – La pension de réversion pour certains retraités

Enfin, il y a aussi la pension de réversion. Cette aide financière, que nous tenons à vous faire connaître, s’adresse aux veufs et veuves. Après le décès d’un conjoint, l’époux vivant continue à bénéficier d’une part de la pension du défunt. En effet, il peut toucher jusqu’à 54 % de la retraite.

En revanche, plusieurs conditions existent. D’abord, il faut que l’époux décédé ait travaillé dans le privé, et marié avec l’époux survivant. Ensuite, les revenus ne doivent pas excéder 23 44,60 euros brut, si le bénéficiaire est seul. Le plafond est de 37 500,56 euros, s’il vit en couple.

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