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Les automobilistes adoptent parfois de mauvaises habitudes par mégarde ou par méconnaissance. Cependant, ces actes non réfléchis peuvent coûter plus cher qu’ils ne pensent.
La mauvaise habitude que nous allons évoquer ne vous interloquera pas, tellement elle se rencontre souvent et s’avère répandue partout en France. Se rectifier et en informer son entourage peut constituer un début de changement.
Des automobilistes tributaires du Code de la route
Dès qu’un automobiliste envisage de conduire, il doit se soumettre au Code de la route. Il faut également le respecter en toutes circonstances.
Déroger à cette règle menace son droit de conduire. En effet, on peut retracer les sanctions à l’encontre d’un conducteur et elles peuvent se retourner contre lui. Cela, à travers un retrait de point ou des contraventions.
Le code existe pour maximiser les chances de sécurisation de tous les usagers de la route. Ainsi son rôle consiste à limiter les situations accidentogènes. En s’y soumettant, le conducteur respecte ainsi sa vie et ne met pas celle des autres en danger. Au nom de ces valeurs, il faudrait perdre cette mauvaise habitude courante des automobilistes.
Cette habitude courante des automobilistes
Quand on voit des voitures à l’arrêt, le scénario de véhicule stationnant à contre sens saute aux yeux. Ce type de stationnement des automobilistes, tellement devenu courant, n’interpelle plus.
Il se trouve pourtant pénalisable. En effet, d’après l’article R417 du Code de la route, stationner en contresens constitue une infraction. Cela met en danger la circulation.
Cette habitude des automobilistes ne s’applique pas qu’à une localité, mais se retrouve partout. On aurait pu penser qu’elle ne s’attache qu’aux voitures roulant en ville, mais les véhicules des campagnes le font aussi. Cependant, pour eux, des dérogations existent et restent valables en cas de nécessité absolue et d’impossibilité de faire autrement.
Mieux comprendre cette infraction
Les automobilistes pourraient qualifier cette infraction de délit mineur. Ils peuvent d’autant plus appuyer leurs dires sur des données statistiques démontrant des risques moindres d’accident liés au stationnement.
Cependant, se garer à contre sens gène les autres usagers tels que les deux-roues. Ces derniers rapportent d’ailleurs que cette position constitue un élément anxiogène pour eux en agglomération. Le danger se situe en fait dans le fait de ne pas avoir suffisamment de visibilité pour les autres usagers.
En outre, l’automobiliste expose les occupants du véhicule garé à contre sens au danger. En effet, pour se sortir de là, il s’oblige à traverser la chaussée dans les deux sens de la circulation. Cela augmente considérablement les risques de collision.
Les automobilistes des villes et des milieux ruraux ne reçoivent pas le même traitement pour cette infraction. En effet, le Code de la route souligne bien le mot « agglomération ».
Donc, la réglementation s’applique en présence d’agglomération et en ville. En campagne, avec une chaussée trop serrée ou impraticable dans le bon sens, le conducteur se gare comme il peut.
Ce que risquent les automobilistes
Dans ce cas de figure, les automobilistes français font face à une contravention de première classe. Ils doivent s’acquitter d’une amende variant de 11 à 38 euros.
Cependant, ils ne risquent pas de retrait de points de leur permis de conduire. Malgré tout, ce montant se révèle cher payé au vu de l’inflation qui touche tout le monde.