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Beaucoup de Français nourrissent le rêve d’une retraite confortable, avec une pension suffisante pour profiter pleinement de leur entourage et de leur nouvelle vie. Ils ne veulent pas avoir à se soucier de problèmes financiers. Cependant, la réalité est souvent différente, car de nombreux citoyens se retrouvent avec des pensions relativement modestes. Alors, ils doivent compter sur des aides financières pour s’en sortir.
Heureusement, plusieurs aides sont disponibles pour répondre à cette vulnérabilité financière. Néanmoins, on note un important taux de non-recours pour certaines d’entre elles. Il s’explique, entre autres, par une méconnaissance de l’existence des aides. Et une méconnaissance, par la suite, de leurs fonctionnements.
Les retraités oublient certaines aides
En France, l’État met à la disposition des retraités une variété d’aides financières. Mais, chaque année, ce sont en moyenne 10 milliards d’euros qui se perdent. Ils doivent logiquement se retrouver sur les comptes des bénéficiaires. Mais comme ils ne suivent pas les démarches indispensables pour les obtenir, ils ne les touchent jamais.
En effet, le versement des aides sociales n’est pas automatique. Il ne suffit pas de respecter les conditions pour les toucher. Pour en bénéficier, les retraités (et les autres) doivent entamer une procédure administrative en constituant un dossier de demande.
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Certains retraités hésitent à entreprendre ces démarches administratives, tandis que d’autres ignorent purement et simplement l’existence de ces aides. De quoi expliquer le taux de non-recours, parfois surprenant.
Ainsi, on vous recommande d’utiliser des simulateurs en ligne pour évaluer votre éligibilité à ces aides. L’État n’oublie pas les retraités, et la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) propose diverses aides financières pour les soutenir.
Les aides sociales que les retraités peuvent réclamer
Pour mieux comprendre ces opportunités, examinons quelques-unes des aides financières qui peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de certains seniors.
Commençons par l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), une aide financière destinée aux individus de 65 ans et plus vivant seuls avec un revenu mensuel inférieur à 961,08 euros.
Malgré son taux de non-recours dépassant les 60%, cette allocation profite d’une revalorisation de 5,3% depuis le 1ᵉʳ janvier 2024. Ainsi, son montant est de 1 012,02 euros en 2024.
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Une autre aide souvent négligée par les retraités est l’Aide Personnalisée au Logement (APL). Elle vise à réduire les coûts du loyer ou des mensualités d’un prêt immobilier. Pour en profiter, il est nécessaire d’être locataire d’un logement conventionné ou de rembourser un prêt immobilier destiné à l’acquisition de la résidence principale. Le montant varie en fonction des ressources, de la situation familiale, de la localisation et du coût du logement.
Malheureusement, de nombreux seniors ne la réclament pas, pensant à tort qu’il faut être actif pour en bénéficier.
Des soutiens pour la santé et l’indépendance des seniors
Les retraités aux revenus modestes peuvent également accéder à des aides financières pour couvrir leurs dépenses de santé. L’Aide à la Complémentaire Santé (ACS) offre des tarifs médicaux avantageux aux individus dépassant le plafond de l’ASPA, contribuant ainsi à alléger le coût d’une complémentaire santé.
Enfin, les aînés en perte d’autonomie peuvent demander l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), finançant les aides à domicile ou l’hébergement en établissement spécialisé. Le montant de l’APA dépend des besoins de la personne et de ses ressources.