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La pension de retraite représente beaucoup pour les personnes du troisième âge. En effet, on l’a mise en place afin de leur permettre de vivre dignement leurs vieux jours. Pour certains, elle constitue un complément de revenus, alors que pour d’autres elle compose le seul revenu. Son taux est variable et découle de l’assiduité aux cotisations trimestrielles.
Pour une pension complète, il faut effectuer un versement chaque trimestre, autrement le taux devient dégressif. Remplir cette formalité dans les temps représente cependant un deadline difficile à atteindre pour certains séniors. Mais il existe une alternative appelée retraite minimum pour ceux qui ont rencontré des difficultés à cotiser. Voyons cela de plus près.
L’allocation de solidarité pour les personnes âgées
L’ASPA ou allocation de solidarité pour personnes âgées revient aux personnes à la retraite de plus de 65 ans. On la connaît également sous l’appellation minimum vieillesse. Elle s’adresse à ceux qui n’ont pas pu cotiser du tout et aux personnes sans aucun revenu.
Résider en France constitue une obligation première pour la retraite minimum. Destinée aux personnes avec parcours professionnel limité, son montant s’élève à 1 012 euros mais il ne revient pas de droit. Son octroi dépend de l’absence des ressources du ménage et de la situation familiale. La somme de l’APSA peut atteindre 1 571,16 pour un couple à la retraite.
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Le minimum garanti de retraite
Ce fond de retraite va aux personnes qui ont travaillé pour la fonction publique ou aux anciens fonctionnaires. Ceci constitue une généralité mais son obtention ne va pas de manière automatique. Il existe ainsi des conditions précises.
L’essentiel consiste au respect des versements trimestriels pour un taux complet de pension. D’autres clauses existent aussi pour escompter les 1 325,01 euros.
La possibilité d’acquisition du minimum garanti dépend de l’obtention d’une pension de liquidité au titre d’enfant ou de conjoint invalide. Il peut aussi s’agir d’enfant ou de conjoint qui souffre de maladie incurable. Le taux d’incapacité doit atteindre 50 %. Il arrive qu’il s’agisse d’un travailleur qui détient lui-même le titre de travailleur handicapé.
Le minimum contributif de retraite
Ce type de pension revient aux personnes qui n’ont pas pu s’acquitter dans les temps de cotisation trimestrielle. Le montant versé peut être qualifié d’insuffisant, ce qui entraîne des répercussions sur le taux. Ce dispositif vient donc en complément de cette retraite précaire.
Il s’adresse aux séniors du secteur privé. La complémentaire de L’Argic-Arrco peut aussi s’associer à cette pension.
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On attribue le minimum contributif aux séniors de 64 ans et plus et qui ont cotisé durant 120 trimestres. Cela constitue le schéma général, mais ne compose en rien la seule et unique voie de recours. La date de naissance représente le paramètre de décision principal. Le calcul également se base sur le total des retraites concédé.
Le dispositif a connu une revalorisation de l’ordre de 3,4 % en janvier 2024. Le montant passe alors à 733,03 euros à partir de là. Il s’agit là du minimum contributif de base.
Pour le montant contributif majoré, le montant atteint 876,13 euros. Enfin, la condition sine qua none reste l’acquittement au niveau des 120 trimestres durant la vie professionnelle.