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Les retraités peuvent bénéficier de certaines aides qui ne sont pas imposables. Une bonne nouvelle, surtout pour ceux qui ont des petites pensions. S’ils peuvent bénéficier d’aides sans pour autant avoir à en donner une partie aux impôts, alors il ne faut pas s’en passer.
Mais quelles sont ces aides ? Comment les demander ? Cet article revient sur chacune d’entre elles pour vous permettre d’y voir plus clair.
Des aides pour les retraités
En France, diverses aides sont disponibles pour les personnes retraitées. En effet, il peut s’agir de coups de pouce gouvernementaux, d’allocations ou de crédits d’impôt. Autant de versements intéressants pour les retraités.
Commençons avec la première, le crédit d’impôt pour l’emploi d’une aide à domicile. Pour certains retraités, il est souvent indispensable d’avoir une personne chez elle pour leur venir en aide dans certaines taches.
Ainsi, depuis le 28 janvier 2022, les particuliers qui emploient une aide ménagère ou un jardinier peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt instantané. Ce dispositif permet de ne plus avancer 50 % des frais avant remboursement. Cependant, il nécessite que l’organisme sollicité soit habilité par l’URSSAF pour activer ce service d’avance immédiate.
En outre, pour encourager l’indépendance des personnes âgées, il existe l’Allocation personnalité d’autonomie (APA). Les personnes de plus de 60 ans peuvent en bénéficier. Ce versement du conseil départemental concerne les personnes en perte d’autonomie. Les bénéficiaires doivent résider de manière stable et régulière en France.
Des aides pour faciliter le quotidien
Avec les années, les personnes âgées perdent leur indépendance. Par conséquent, les aides suivantes, comme les précédentes, servent justement à les soutenir. En effet, on pense, par exemple, à la prestation de compensation du handicap (PCH).
Cette allocation financière départementale vise à rembourser les dépenses liées à la perte d’autonomie. La PCH comporte 5 formes d’aides, et son attribution dépend du degré d’autonomie, de l’âge, des ressources et du lieu de résidence du demandeur.
Il ne faut pas, non plus, oublier les aides de l’État qu’on connaît déjà et qui ne sont pas imposables. En effet, il y a l’APL et l’ASPA. Elles peuvent ainsi soutenir les foyers modestes et les retraités percevant une petite retraite.
En outre, en l’absence d’éligibilité, il est possible de demander l’ASH (Aide sociale à l’hébergement).
Encourager l’indépendance et l’autonomie
Certaines personnes ne sont plus en capacité de faire les courses ou de cuisiner. Par conséquent, pour ces personnes, il existe l’aide au portage des repas. Pour en bénéficier, il faut avoir plus de 65 ans et avoir des revenus inférieurs à un certain seuil. 961,08 € pour une personne seule. 1 492,08 € pour un couple.
On peut aussi demander l’aide au transport. Elle dépend des ressources et du niveau de perte d’autonomie. Pour l’Agirc-Arrco, elle prend la forme de chèques Sortir Plus. Ce dernier permet de rémunérer des accompagnateurs lors de déplacements.
Enfin, il existe l’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH). Vous pouvez en bénéficier pendant trois mois après la sortie de l’hôpital. Pour la toucher, il faut avoir plus de 55 ans et avoir besoin d’une aide temporaire durant la convalescence.
Ainsi, pour les retraités, ces coups de pouce sont importants et leur permettent de vivre en toute indépendance sans se soucier de l’argent.