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Avant de prendre leur retraite, de nombreux individus se trouvent confrontés à diverses interrogations, que ce soit en ce qui concerne leurs revenus une fois la fin de leur activité ou la possibilité de reprendre une activité professionnelle.
Dans le but d’aider les personnes âgées à trouver un équilibre optimal, la notion de retraite progressive a émergé. Mais en quoi consiste-t-elle réellement, et quelles sont les motivations pertinentes pour y adhérer ?
La retraite progressive : tout savoir sur son fonctionnement
Pour certains Français, partir à la retraite du jour au lendemain n’est pas envisageable. En effet, ils ne veulent pas abandonner brusquement leur activité professionnelle.
La retraite progressive existe justement pour permettre à ces individus de se détacher progressivement du monde du travail. Plutôt que de tout quitter du jour au lendemain, l’approche progressive implique une réduction graduelle des heures de travail.
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Elle est accessible aux salariés, aux exploitants agricoles ou affiliés à la MSA, aux employés du régime Cnav, ainsi qu’aux commerçants, artisans et affiliés au SSI.
Mais ce n’est pas tout. En effet, elle est également ouverte aux fonctionnaires sédentaires des fonctions publiques suite à la réforme des retraites (SRE, CNAVPL, CNBF).
La retraite progressive : pour qui ?
La retraite progressive offre une transition plus douce. Elle permet de réduire le choc psychologique que ressentent certains travailleurs une fois qu’ils se retrouvent sans travail.
De plus, elle permet aux individus de bénéficier d’une sécurité financière tout en réduisant progressivement leur engagement professionnel.
Pour prétendre à la retraite progressive, il faut être proche de l’âge légal de départ à la retraite, avec un minimum de deux ans d’ancienneté ou en fin de carrière.
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Évidemment, une fois à la retraite progressive, la cotisation se poursuit. En effet, vous continuez d’accumuler des trimestres supplémentaires. Cela signifie que vous améliorez le montant de votre pension.
Ainsi, au moment du départ effectif, le calcul de la pension se base sur le nombre de trimestres (au moins 150) et les droits acquis pendant cette période.
Les bénéficiaires de la retraite progressive doivent souvent travailler à temps partiel pendant cette période. Le montant de la pension se calcule au prorata du temps effectué par rapport à la durée de travail à temps plein.
Pourquoi envisager ce système ?
Ce dispositif représente une excellente transition entre le monde professionnel et la vie active. Elle est très intéressante pour les salariés qui ressentent des difficultés au travail. Du fait d’une fatigue physique ou psychologique, par exemple.
Pour autant, ils ne s’arrêtent pas de travailler et continuer de cotiser.
Pour entamer la procédure, on vous conseille d’avoir une discussion ouverte avec l’employeur. Ensuite, vous devez faire demande formelle à la caisse de retraite au moyen d’un formulaire dédié.
L’employeur doit également remplir une attestation de retraite progressive. Avant d’envoyer ces documents à la caisse d’assurance retraite et santé, il est essentiel d’y inclure une déclaration sur l’honneur attestant du contrat à temps partiel, une copie du contrat de travail, ainsi que les bulletins de paie des 12 derniers mois précédant le dépôt des dossiers.
Et si c’était ça la solution pour envisager plus sereinement la retraite ?