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L’année 2023 a connu plusieurs mesures fiscales qui vont impacter votre déclaration de revenus en 2024. Que vous soyez salarié, retraité, étudiant, locataire ou épargnant, vous pouvez bénéficier de certaines exonérations d’impôts selon votre situation. Voici les principaux cas où vous pouvez réduire votre facture fiscale.
Des salaires exonérés d’impôts
En 2023, les salariés ne paieront pas d’impôt sur les heures supplémentaires et les jours de RTT convertis en argent. Et ce, jusqu’à un plafond de 7 500 euros. Ce privilège concerne également les primes de participation et d’intéressement. Ces dernières doivent toutefois être inférieures à trois fois le SMIC, donc jusqu’à 3 000 euros, voire 6 000 euros dans certains cas.
Cette exonération touche en outre les jeunes de moins de 26 ans qui travaillent pendant leurs études. Les conditions sont les mêmes : « un revenu trois fois inférieur au SMIC brut » (5 204 euros). Pour les enfants à charge qui suivent un contrat d’apprentissage ou un stage étudiant, l’exonération s’élève au SMIC annuel brut (20 815 euros).
Les indemnités de départ (licenciement ou retraite) sont également exemptes d’impôt, en totalité ou en partie selon la situation.
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L’absence d’impôt sur les pensions de retraite
Votre retraite de 2023 n’est pas imposable si vos revenus sont très faibles et si votre pension n’a pas excédé 3 738,75 euros. Cette exemption d’impôts concerne les allocations suivantes :
– Solidarité aux personnes âgées (Aspa) ;
– Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ;
– Pension militaire ou de guerre : pension du combattant, indemnités liées à la Légion d’honneur, à la Médaille militaire, etc. ;
– Retraite mutualiste des anciens combattants augmentée par l’État.
Votre épargne de 2023 exonérée d’impôt
Si vous avez placé votre argent sur des produits d’épargne réglementée, vous n’aurez pas à payer d’impôt sur les intérêts perçus en 2023. Cela concerne le livret A, le livret de développement durable et solidaire, le livret d’épargne populaire et le livret Jeune.
Il en est de même, si vous avez un compte épargne logement (CEL) ouvert avant 2018 ou un plan d’épargne logement (PEL) ouvert entre 2011 et 2017, les intérêts sont exempts d’impôt. C’est aussi le cas pour les gains réalisés sur un plan d’épargne en actions (PEA) ouvert depuis plus de 5 ans.
Vous pouvez également profiter d’une exonération d’impôt si vous avez retiré de l’argent sur une assurance vie de plus de 8 ans. Les gains sont aussi exonérés à hauteur de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple). Si vous avez clôturé votre assurance vie pour cause de licenciement, d’invalidité, de liquidation judiciaire ou de départ en retraite anticipée, vous n’êtes pas imposable sur les gains, quelle que soit la durée du contrat.
L’exonération d’impôts des pensions d’invalidité
En 2024, certaines pensions d’invalidité reçues en 2023 ne seront pas imposables, dont les suivantes :
– Pension de petit montant accordée aux invalides très pauvres ;
– Allocation de vétérance des sapeurs-pompiers volontaires ;
– Indemnités attribuées aux victimes de l’amiante et à leurs héritiers ;
– Prestations et rentes octroyées en cas d’accident du travail ou de maladie professionnels.
Les indemnités journalières d’arrêt de travail reçues en 2023 seront aussi exemptées d’impôt en intégralité en cas de « longue maladie ». Et, ce sera à moitié en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle.
Les revenus de la location meublée non imposables
Si vous louez une partie de votre résidence principale en meublé, les loyers perçus en 2023 peuvent faire l’objet d’une exemption d’impôts. Toutefois, il faudra respecter certains plafonds.
Pour la location à usage de résidence principale du locataire, les loyers ne doivent pas dépasser 199 euros/m2 en Île-de-France et 147 euros/m2 dans les autres régions. Quant à la location de chambres d’hôtes, les recettes annuelles ne doivent pas excéder 760 euros.