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Les temps sont durs. C’est une évidence, l’inflation incessante a beaucoup d’impacts sur la vie des Français. Que ce soit les salariés ou les pensionnaires, les revenus ne permettent plus de subvenir aux besoins. Suite à cela, les entités qui œuvrent dans le domaine essaient de revoir les montants de plusieurs aides financières. Ce dernier jour, le sujet se rapportait aux petites retraites.
Retraites : Prévoit-on une révision pour l’année prochaine ?
L’Agirc-Arrco, les syndicats et patronat se sont réunis mardi 28 novembre dernier. Cela dans le but de trouver un terrain d’entente concernant le sujet. En effet, la discussion portait sur les possibles modifications du dispositif des petites pensions.
Ces derniers mois, une longue discussion sur la hausse des pensions et la suppression du malus, qui encouragent les travailleurs actifs à travailler plus longtemps, étaient au centre des réunions. Le mardi 28 novembre 2023, la réunion se focalisait sur cette revisite.
Le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco remet sur la table en compagnie des syndicats et patronat la revue des petites retraites. À l’issue du dernier accord national interprofessionnel (ANI), les partenaires sociaux doivent trouver une solution pour remettre à niveau par rapport à l’inflation pour les plus modestes. Et cela doit se faire avant la fin du premier semestre de l’année 2024.
Jusque-là, rien de concret n’est mis en place. Pourtant, le temps presse. De plus, l’État a lancé un défi d’une ponction directe dans le régime Agirc-Arrco. En effet, selon les estimations, il devrait bénéficier des effets de la réforme. Et selon les informations, 22 milliards d’euros d’ici à 2037.
L’État met la pression aux entités concernées
Une fois de plus, le régime de retraite complémentaire, les syndicats et le patronat se donnent rendez-vous pour reprendre un sujet. C’est pour la hausse des petites pensions. Selon l’État, si aucune décision ne sera prise d’ici au mois de juin 2024, le gouvernement va déterminer le montant à octroyer pour les retraites.
Le mardi 28 novembre dernier, les partenaires sociaux se sont réunis dans le but de trouver une solution au plus vite face à cette menace de l’État. « Cette réunion est le signe que nous nous mettons tout de suite à réfléchir sur cette question » souligne Pascal Coton de la CFTC. D’autres sujets suivront au début d’année.
Pour l’instant, selon les explications de Pascal Coton, l’objectif est de connaître, par le biais du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, « combien de retraités touchent aujourd’hui une pension à moins de 85 % du Smic. Mais aussi de savoir le montant que la revalorisation des retraites pourrait coûter ».
On peut considérer plusieurs pistes sur la table de discussions. Telle que la possibilité d’attribuer des points gratuits aux retraités les plus modestes. Cela dans le but de leur offrir une meilleure pension. Pour le moment, le nombre de points à accorder reste à déterminer. De plus, le cas des retraités à temps partiel, les stagiaires indemnisés ou non, ou encore les années d’étude sont encore à réfléchir.
Petites retraites : Un système plus juste
Une autre possibilité arrive, c’est le fait de participer au relèvement du Minimum Contributif (Micro). Cela permettra d’augmenter les plus petites retraites. Selon la dernière réforme, une hausse d’au moins 100 euros par mois est prévue. Mais cette hausse concerne uniquement celle de base. Ces revalorisations peuvent coûter jusqu’à 400 millions d’euros à l’Agirc-Arrco puisqu’elles rassemblent une double participation.
Et si l’objectif est d’atteindre au moins le Smic par mois, la différence du montant sera partagée entre la retraite de base et la complémentaire. Avec un tel calcul, les dépenses seront entre 350 à 420 millions d’euros par an. Ce sont les dires d’Éric Chevée de la CPME. Rappelons que cette dernière ne participe pas à cette nouvelle réunion puisqu’elle n’a pas signé l’accord du mois d’octobre dernier.