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Impossible de les ignorer. Les radars se multiplient sur les routes de France. Fixes, mobiles, embarqués… Et aujourd’hui, ils surveillent bien plus que la vitesse. En effet, les infractions repérées s’élargissent, et les contrôles s’intensifient. Chez la plupart des automobilistes, même les plus prudents, un sentiment de méfiance s’installe.
Malgré le fait que ces radars sont là pour plus de sécurité sur la route, ils installent aussi une forme de pression. Les automobilistes ne se sentent plus simplement surveillés, mais traqués. Ainsi, des moyens pour les remarquer sont les bienvenus. Le Journal du Net a révélé quelques éléments pour repérer ces radars.
Chez les conducteurs, la confiance s’effrite
En France, les radars poussent comme des champignons après la pluie. Sur les routes, en ville, dans les zones de travaux, ils sont partout. Forcément, les automobilistes les redoutent. Pas une sortie sans cette petite tension dans le ventre : « Ai-je bien respecté la vitesse ? ». Entre les radars fixes, mobiles, tronçons ou tourelles, difficile d’échapper à leur petite caméra discrète.
Ce sentiment d’être constamment surveillé agace. D’autant plus quand certains radars semblent placés plus pour piéger que pour protéger. Pourtant, leur mission reste la sécurité routière. Les chiffres le prouvent : moins d’accidents sur les axes bien contrôlés.
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Mais chez les automobilistes, la confiance s’effrite. Ils dénoncent un système plus tourné vers les amendes que vers la prévention. Alors, avec l’arrivée de radars urbains capables de repérer un simple demi-tour interdit, la peur grandit.
Les automobilistes veulent y échapper
Face à cette avalanche de radars, les automobilistes rivalisent d’ingéniosité pour y échapper. Applications d’alerte en temps réel, groupes sur les réseaux sociaux, GPS communautaires, etc. Tout est bon pour anticiper la moindre caméra.
Certains ralentissent systématiquement dans les zones suspectes, d’autres connaissent par cœur les « pièges » de leur trajet quotidien. Il y a même ceux qui changent d’itinéraire pour éviter les radars tourelles trop zélés.
Fini aussi le temps où les voitures radars se signalaient par une carrosserie voyante ou un logo officiel sur la portière. Aujourd’hui, elles se fondent dans le décor, au point de passer totalement inaperçues. Pourtant, certains détails permettent encore aux automobilistes de les repérer.
Les modèles utilisés ? Rien d’exotique. Plutôt des voitures banales que nous croisons tous les jours, révèle Le Journal du Net. Peugeot 308, Dacia Sandero, Renault Mégane. Par contre, côté plaques d’immatriculation, leur format change régulièrement. Certains sites spécialisés tentent toujours de suivre la cadence en les répertoriant.
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D’autres indices que les automobilistes doivent surveiller
Le vrai indice, cependant, se cache à l’arrière. En effet, en haut de la lunette, un petit rectangle noir aux bords gris trahit la présence d’un radar.
Invisible pour beaucoup d’automobilistes, ce dispositif infrarouge éclaire les panneaux routiers dans l’obscurité. Mais la nuit, quand de minuscules LED rouges s’allument, c’est que le véhicule est actif. Si les LED restent éteintes, la voiture est donc probablement au repos.
Ces voitures radars, désormais gérées par des sociétés privées, traquent les excès de vitesse dans les deux sens, sans jamais s’arrêter. Leur déploiement s’accélère, avec un objectif de 450 véhicules en circulation sur le territoire.
Enfin, les forces de l’ordre disposent aussi de radars embarqués dans des voitures banalisées. Ils sont capables de suivre un automobiliste sur plusieurs kilomètres. Une surveillance mobile, discrète, mais redoutablement efficace.