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Une panne sur l’autoroute, qui est déjà stressante, peut aujourd’hui devenir le début d’un vrai cauchemar pour les automobilistes. Alors que la confiance dans les secours semblait naturelle, une nouvelle vague d’escrocs profite de la détresse des conducteurs. C’est l’application Waze qui leur facilite la tâche.
Les escrocs ne dorment plus. Ils rôdent sur les autoroutes et n’attendent qu’une alerte pour bondir. En quelques minutes, votre galère peut alors leur rapporter gros, et vous coûter une fortune. TF1 a récemment levé le voile sur cette menace qui vise de plus en plus d’automobilistes.
Des automobilistes en panne au milieu de nulle part
Imaginez la scène. Votre pneu éclate, puis vous vous rangez péniblement sur la bande d’arrêt d’urgence, le cœur battant. Un coup de fil à votre assurance et vous voilà soulagé. Vous attendez l’arrivée d’une dépanneuse agréée.
Mais pour les automobilistes, la vigilance devient plus que jamais importante. En effet, parfois, l’homme qui débarque en bleu de travail n’est peut-être pas celui que vous attendiez. Gérard, conducteur d’un camping-car interrogé par TF1, a eu chaud. Appelé par son assurance, il a vu débarquer une dépanneuse.
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De faux dépanneurs, sans aucune autorisation, traquent pourtant ce genre d’incident. Ils surgissent en premier et imposent ensuite des tarifs monstrueux aux automobilistes égarés.
Dylan, un jeune automobiliste d’Île-de-France, a aussi vécu la mésaventure. Un faux dépanneur arrive en cinq minutes, alors que son assurance annonçait plus de temps.
« Je me suis dit que c’était bizarre car j’avais reçu un message comme quoi mon dépanneur venait dans trente minutes. », raconte-il à TF1.
Un piège tendu sur l’application Waze
Comment ces pirates de la route font-ils pour arriver si vite ? C’est par Waze. Pour les automobilistes, cette application est synonyme de trajets plus fluides, mais pour les escrocs, elle est devenue un GPS qui mène à leur proie.
Dès qu’un véhicule signale une panne ou un bouchon, ils foncent. TF1 a interrogé Éric Maigné, dépanneur officiel dans le Finistère, qui décrit leur manège.
« Ils sont sur Waze en permanence. Dès qu’il y a un véhicule en panne, ça s’affiche. Dès qu’il y a un véhicule accidenté, ça s’affiche. Et dès qu’il y a un bouchon… Ils y vont directement et ils se servent. »
Pire encore, certains usurpent même l’identité de véritables sociétés pour se donner une fausse respectabilité. C’est ce qui est arrivé à Éric et Élisabeth, gérants d’une entreprise de dépannage à Pluguffan. En effet, les escrocs ont utilisé leur nom en région parisienne.
Pour les automobilistes, la confusion est entière. Et pendant que la confiance s’installe, les factures dérapent, atteignant parfois plusieurs milliers d’euros.
Le vice-président de Mobilians, Luc Le Baron, a révélé à TF1 des cas de frais ahurissants. 300 euros pour quelques jours de gardiennage, 50 euros pour un prétendu « nettoyage du camion », et même des factures finales à plus de 3500 euros.
Les bons réflexes qui aideront les automobilistes
Heureusement, les automobilistes ne sont pas condamnés à subir ces pratiques. Première règle d’or, ne jamais laisser intervenir un dépanneur sans vérifier son identité. Ainsi, lorsque l’assurance vous envoie un professionnel, demandez-lui systématiquement son nom. Puis, comparez-le aux informations fournies par votre assureur.
Les grands départs en vacances sont également des périodes à risque. En effet, les escrocs savent que les automobilistes sont plus vulnérables, pressés et parfois moins vigilants. À tel point que certaines préfectures, comme celles du Val-d’Oise ou du Val-de-Marne, ont pris des mesures. Des arrêtés permettent alors désormais de sanctionner ces faux dépanneurs d’une amende salée.
Source : TF1
