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Ces huiles d’olive contaminées aux hydrocarbures : les alternatives saines à préférer selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs vient de publier une nouvelle enquête sur la qualité des huiles d’olive vendues en France. Ne serait-il pas temps de remplacer cette huile par d’autres ?

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Encore une fois, l’huile d’olive revient sur le devant de la scène, et bien entendu, ce n’est pas pour les bonnes raisons. Une enquête de 60 Millions de consommateurs révèle la présence d’hydrocarbures et de plastifiants dans la quasi-totalité des références testées.

Les plus chères ou les bio, aucune n’y échappe. C’est le constat que vient de publier le magazine. Résultat ? Une douche froide pour les amateurs d’or vert. Mais heureusement, il existe des alternatives.

60 Millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme

Le 24 avril 2025, 60 Millions de consommateurs publie une enquête qui secoue les consommateurs. Sur les 22 bouteilles d’huile d’olive vierge extra analysées, aucune n’échappe à la contamination. En effet, toutes présentent des traces de plastifiants comme les phtalates. Certaines de ces substances seraient même suspectées d’agir comme perturbateurs endocriniens.

Pourquoi ces résidus ? L’explication est simple. Les corps gras absorbent en fait les polluants. Les phtalates migrent ainsi depuis les cuves, tuyaux ou bâches en plastique utilisés pour le stockage et le transport.

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« La réglementation européenne interdit l’utilisation de matériaux contenant des phtalates dans la chaîne de production et de stockage des corps gras comme l’huile d’olive. Force est de constater que les fabricants semblent l’ignorer. », épingle 60 millions de consommateurs.

Ces huiles d’olive les plus contaminées

Le verdict ? Puget s’en sort un peu mieux que les autres, avec un seul plastifiant détecté à faible dose. Mais Terra Delyssa et Carapelli se retrouvent en haut du palmarès des huiles les plus polluées.

Les marques Carapelli, Monini et surtout Eco+ présentent également des résidus de MOSH, des hydrocarbures issus du pétrole pouvant s’accumuler dans le foie. Quant aux MOAH, classés cancérigènes, ils n’ont pas été détectés dans les huiles Terra Delyssa, Costa d’Oro et Leos. Soulagement…

« Les phtalates se retrouvent surtout dans les huiles vierges à goût comme celles d’olive ou de noix, souvent produites dans des petites structures n’ayant pas toujours les moyens de changer leur matériel. », explique le magazine.

Même une huile dite « premium » n’échappe pas à ce phénomène. Cela signifie donc que l’origine ou le prix ne garantissent pas la qualité d’une huile d’olive. C’est là qu’intervient l’importance de s’en remettre à des analyses indépendantes, comme celles de 60 Millions de consommateurs. Elles permettent de faire le tri entre le marketing et la réalité.

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Des alternatives à ces huiles d’olive douteuses

L’huile d’olive vierge extra ne tient donc plus toutes ses promesses, prouve 60 Millions de consommateurs. Mais d’autres huiles peuvent prendre le relais dans nos cuisines. À ce sujet, les experts de RMC Conso, qui relaient les résultats de l’étude, recommandent deux alternatives.

Uno, l’huile de colza vierge et bio pour l’assaisonnement, riche en oméga 3. Elle reste fragile à la cuisson, mais précieuse pour la santé.

Deuxio, l’huile d’arachide pour cuisiner, frire ou sauter, avec un point de fumée à 232 °C. Parfaite pour éviter les toxines.

L’idéal ? Avoir les deux dans ses placards, et ne pas se laisser berner par des mélanges trompeurs types « olive-colza ». Ces derniers contiennent souvent beaucoup de colza raffiné et peu d’olive véritable.

En revanche, si vous préférez toujours l’huile d’olive, vous saurez au moins faire prendre garde. Comme le rappelle Patricia Chairopoulos, journaliste de 60 Millions de consommateurs auprès de BFMTV : « … faut pas se fier aux prix, sauf les prix vraiment bas ».

Sources : 60 Millions de consommateurs (avril 2025), BFMTV, RMC Conso

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