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Choisir le bon mot de passe est indispensable pour assurer la sécurité de ses données personnelles. Si cette protection existe, ce n’est pas pour rien. Elle permet au seul connaisseur du code secret d’accéder aux informations qu’il souhaite garder pour lui.
Les mots de passe sont ainsi partout. Sur nos téléphones, nos ordinateurs, pour protéger une application, des informations personnelles, etc. C’est pourquoi vous ne devez pas le choisir à la légère. Vous devez effectivement le rendre complexe et éviter les erreurs les plus courantes. En effet, les cybercriminels savent comment repérer les codes les plus courants.
Ne pas faire cette erreur avec votre mot de passe
Le mot de passe doit être complexe, mais il faut réussir à s’en souvenir. C’est pourquoi de nombreuses personnes choisissent un code en rapport avec un élément qu’elles ne risquent pas d’oublier. Elles optent alors pour leur date de naissance. Mais c’est une grave erreur.
L’année de naissance, comme d’autres informations personnelles (nom, prénom, numéro de téléphone…), est facilement accessible : elle figure souvent sur les réseaux sociaux, dans des registres publics ou via des fuites de données.
À voir Mots de passe : cette fréquence à laquelle vous devez à tout prix les changer
Les cybercriminels savent que beaucoup d’utilisateurs choisissent ce type de combinaison, et l’intègrent systématiquement dans leurs attaques par force brute. Ces techniques automatisées testent en quelques secondes des milliers de variantes pour accéder à vos comptes. Si vous choisissez une information aussi commune, ils parviendront facilement à la découvrir.
Les conséquences d’un mot de passe faible
Un mot de passe prévisible qui se base, par exemple, sur des données personnelles, facilite le travail des cybercriminels et met en péril la sécurité de vos informations sensibles. En cas de compromission, les conséquences peuvent être graves : usurpation d’identité, fraude bancaire, accès à vos messages privés ou à vos dossiers administratifs.
Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, le développement de l’authentification forte (DSP2) permet de renforcer la sécurité des transactions. Cependant, les fraudeurs s’adaptent en ciblant directement les utilisateurs par ingénierie sociale.
Cette approche est différente de la force brute. En effet, le criminel vous pousse à compromettre vos propres données. La communication entre l’escroc et la victime est donc réelle.
Comment renforcer la sécurité de ses comptes ?
De ce fait, pour limiter les risques, nous vous invitons à complexifier votre mot de passe. Alternez les majuscules et les minuscules, insérez des lettres, des chiffres et des caractères spéciaux. Évitez les mentions à des informations personnelles. Bannissez l’année de naissance, le prénom ou une autre donnée publique.
En outre, nous vous encourageons à ne pas utiliser le même mot de passe pour différents services. En effet, si les escrocs en trouvent un, ils peuvent pirater l’ensemble de vos données facilement.
Enfin, il faut changer son mot de passe régulièrement et activer l’authentification à deux facteurs. Ces différents réflexes viennent compliquer la tâche des cybercriminels. Si vous craignez d’oublier vos codes secrets, notez-les dans un carnet que vous gardez chez vous. Évitez de les inscrire quelque part sur votre téléphone. En effet, si vous subissez un piratage, les criminels pourraient découvrir le mot de passe.