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Lorsque nous mettons des écouteurs, nous coupons avec le reste du monde pour nous plonger dans une ambiance musicale. Cette ambiance rend tous nos trajets plus agréables et rapides, d’autant plus que les nouvelles technologies ne cessent de se perfectionner.
Ainsi, les écouteurs modernes proposent, pour la plupart, la réduction de bruit active (ANC). C’est une option que les utilisateurs apprécient, puisqu’elle permet de créer une bulle de silence. C’est donc parfait pour la musique, mais aussi pour la concentration ou le repos : l’ANC nous rend imperméables aux bruits extérieurs.
Comment fonctionne la réduction de bruit active ?
L’ANC repose sur un principe physique simple : des microphones intégrés captent les bruits extérieurs et génèrent une onde sonore inverse. Cette dernière neutralise alors les sons ambiants. Cette technologie permet d’écouter de la musique ou des podcasts à un volume plus faible, ce qui, en théorie, protège l’audition contre les dommages liés à l’exposition prolongée à des niveaux sonores élevés.
L’un des principaux atouts de l’ANC est de réduire la tentation d’augmenter le volume pour compenser le bruit ambiant. Énormément de personnes avaient l’habitude, en mettant leurs écouteurs, de mettre le son au maximum. Or, surtout chez les jeunes, cette manie peut nous faire perdre en audition.
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En effet, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’1,1 milliard de jeunes sont à risque de perte auditive à cause d’une écoute trop forte via des casques audio ou des écouteurs. Alors, l’ANC semble s’imposer comme une innovation bienvenue pour nos oreilles. Mais est-ce vraiment le cas ?
Des qualités, mais aussi des risques
Malgré ces avantages, plusieurs études et retours de terrain alertent sur de nouveaux risques liés à l’usage intensif de la réduction de bruit active, en particulier chez les jeunes adultes et adolescents.
En effet, comme le souligne Linternaute, des spécialistes observent une hausse de cas où de jeunes utilisateurs, pourtant sans perte auditive mesurable, peinent à localiser des sons, à suivre une conversation dans un environnement bruyant ou à distinguer des voix rapides.
L’explication est simple. À cause des écouteurs, le cerveau s’expose moins aux bruits du quotidien. Par conséquent, il perd en capacité de filtrage et d’analyse sonore. En outre, si vous utilisez quotidiennement des écouteurs avec ANC, vous risquez d’être moins vigilant aux sons environnementaux. Cela peut donc augmenter le risque d’accidents, notamment en ville.
Quelques utilisateurs rapportent également des maux de tête ou des sensations de vertige lors de l’utilisation de l’ANC. Aujourd’hui, ces symptômes restent rares et sont généralement bénins (Buzzarena.com).
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Comment bien utiliser ses écouteurs ?
Si vous ne pouvez pas vous passer de vos écouteurs, faites en sorte de les utiliser comme il faut. De cette manière, vous limitez les risques de développer des symptômes désagréables. Nous vous conseillons alors d’alterner les modes d’écoute.
L’idéal est de privilégier l’ANC dans les environnements calmes, et de le désactiver dans la rue ou les lieux publics pour rester attentif à l’environnement. Nous vous conseillons également de ne pas utiliser des écouteurs plusieurs heures à la suite. Nous nous adressons surtout aux plus jeunes, qui s’habituent à les garder, même s’ils n’écoutent rien avec.
Enfin, n’oublions pas le conseil que vous entendez depuis toujours : ne mettez pas le volume maximum. Si votre téléphone vous met en garde, écoutez-le et baissez le son.
