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L’année prochaine, allons-nous sortir plus d’argent pour régler nos impôts ? C’est ce que beaucoup de monde se demande après ce qu’a dit François Bayrou le mardi 15 avril. Alors que beaucoup n’ont même pas encore rempli leur déclaration de revenus, le gouvernement pense déjà au budget 2026.
Le Premier ministre cherche des moyens de faire rentrer plus d’argent. Pour l’instant, rien ne de décidé, mais le gouvernement a déjà quelques idées.
Un problème de caisse depuis longtemps
Cela fait des années que la France vit avec de la dette, comme le précise Politique Matin. Alors même que les Français paient déjà beaucoup d’impôts. Mais ces derniers temps, l’alerte devient sérieuse. Les chiffres de l’INSEE prouvent l’ampleur du phénomène.
Fin 2024, la dette publique atteint les 3 305,3 milliards d’euros. En seulement trois mois, elle a encore pris 3,8 milliards. La dette s’élève à 113,0 % du Produit intérieur brut ou PIB. Ce qui veut dire que le pays doit plus d’argent qu’il n’en génère sur une année.
Le Premier ministre François Bayrou en a parlé lors de la conférence sur les finances publiques. Selon lui « nous ne produisons pas assez » que « nous ne travaillons pas assez ». Pourtant, nous dépensons « trop par rapport à nos recettes ».
Des impôts au « taux de prélèvements de toute nature le plus élevé du monde »
Face à la dette française qui continue de grimper, le Premier ministre ne compte pas rester les bras croisés. Il veut agir. Son plan d’action est ainsi de fouiller dans toutes les pistes possibles pour rehausser les recettes. Sans surprise, il a vite mis les impôts au cœur du débat.
Pour 2026, l’État vise 40 milliards d’euros d’économies en plus dans son prochain budget. Qui dit économie côté gouvernement, dit dans la plupart du temps plus d’impôts. Il s’agit en effet d’un des moyens efficaces pour récupérer de l’argent auprès des Français. Pourtant, cette fois, le gouvernement ne veut pas suivre cette voie.
Ce que rapporte Marie France va soulager plus d’un contribuable. Selon nos confrères, François Bayrou n’a pas l’intention d’augmenter les impôts en 2026.
« C’est un raisonnement intenable, car la France est le pays qui détient le taux de prélèvements de toute nature le plus élevé du monde. », reconnaît le Premier ministre. De ce fait, il veut explorer d’autres moyens pour remplir les caisses.
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Une possibilité de baisse de réductions d’impôts
Le gouvernement qui ne prévoit pas d’augmenter les impôts est une bonne nouvelle. En revanche, les contribuables pourraient quand même avoir une mauvaise surprise en 2026. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a déjà prévenu. D’après elle, certaines niches fiscales sont dans le viseur.
La mesure signifie que le gouvernement envisage de supprimer ou réduire certains crédits, abattements et réductions d’impôts l’année prochaine. La ministre estime que ces atouts fiscaux profitent surtout à une minorité. Il est donc temps de les remettre en question.
Les autres mesures envisagées
Les retraités pourraient également y passer. Le gouvernement envisage une sorte de contribution de leur part, informe Marie France. Le Figaro rappelle aussi que l’abattement fiscal dont ils profitent automatiquement pourrait disparaître.
En plus, il y a l’envie de renforcer la lutte contre la fraude fiscale. Les arrêts maladie commencent aussi à poser question. Le gouvernement réfléchit à encadrer davantage ce sujet.
Néanmoins, tout cela n’est encore qu’une idée pour l’instant. François Bayrou doit faire le tri et annoncer les mesures retenues avant le 14 juillet. En attendant, le plus urgent est de bien remplir votre déclaration d’impôts. Prenez le temps, du moins avant la date finale.
Sources : Marie France, Politique Matin, Le Figaro
