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Alors que la déclaration de revenus est disponible depuis quelques jours, les contribuables doivent retenir une chose importante : les impôts veulent connaître les changements concernant votre situation. De ce fait, si vous avez déménagé ou si vous vous êtes marié, par exemple, vous devez le signaler.
Ce n’est pas tout. L’administration s’intéresse effectivement également à vos enfants. En effet, selon leur âge, les conséquences fiscales ne sont pas les mêmes. Alors, si en 2024, un de vos enfants a célébré ses 18 ans, les impôts vous demandent de l’indiquer dans votre déclaration.
Impôts : que faire lorsque son enfant est majeur ?
Dès qu’un enfant atteint 18 ans, il devient en principe fiscalement indépendant et doit, sauf exception, remplir sa propre déclaration de revenus l’année suivante. Toutefois, les parents peuvent choisir de le rattacher à leur foyer fiscal sous certaines conditions.
En effet, cette possibilité fiscale existe pour deux cas de figure. Le premier vous concerne si l’enfant a moins de 21 ans au 1er janvier 2024. S’il poursuit ses études, alors cette limite d’âge augmente à 25 ans.
Au moment de faire la déclaration aux impôts, les parents doivent choisir s’ils souhaitent poursuivre ce rattachement à la majorité de l’enfant, ou l’exclure. Dans ce cas, il remplit seul sa propre déclaration.
Comment faire le bon choix ?
Mais comment faire le bon choix ? C’est simple, il faut peser les avantages et les inconvénients. Du côté des points positifs, un enfant ajoute au foyer une demi-part fiscale supplémentaire. De ce fait, cela peut réduire vos impôts.
En outre, s’il poursuit ses études, vous pouvez obtenir une réduction d’impôt (153 euros pour le lycée, 183 euros pour l’enseignement supérieur). Enfin, d’un point de vue purement administratif, ce rattachement évite à l’enfant de remplir sa propre déclaration. À seulement 18 ans, cette obligation peut être stressante.
En revanche, c’est à vous de bien réfléchir. Effectivement, si votre enfant travaille et touche des revenus, ces derniers s’ajoutent aux vôtres. Or, cela peut faire augmenter votre imposition. Peut-être qu’il faut, dans ce cas-là, séparer les revenus. D’autant plus que cela ouvre une autre fiscalité concernant les pensions.
Déduction d’une pension alimentaire : une alternative
Si l’enfant majeur choisit (ou doit) déclarer ses revenus séparément aux impôts, les parents peuvent déduire une pension alimentaire qu’ils versent. Pour cela, ils doivent subvenir à ses besoins. Autrement dit, l’enfant doit être en position de nécessité.
La déduction est possible jusqu’à 6 794 euros pour un enfant célibataire. S’il est marié ou pacsé, le montant grimpe à 13 588 euros. Autrement dit, ce sont les montants déductibles pour l’année 2025.
Si l’enfant vit chez vous sans ressources suffisantes, une déduction forfaitaire de 4 039 euros est possible sans justificatif. Si vous versez une pension à votre enfant, il ne doit pas oublier de la déclarer dans ses revenus imposables. Cela peut donc jouer un rôle sur le montant des aides fiscales qu’il peut espérer toucher.
C’est donc à vous de comparer les avantages fiscaux. Choisissez la méthode qui est la plus favorable à votre compte en banque au niveau des impôts.