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Le Code de la route est en constante évolution. Les règles que retiennent les automobilistes une année peuvent changer l’année suivante. Les autorités attendent alors des conducteurs qu’ils se tiennent au courant des évolutions et qu’ils les respectent.
Si certains changements peuvent en exaspérer plus d’un, d’autres se font attendre depuis longtemps. C’est le cas d’une mesure que certains automobilistes attendaient depuis des années. Si elle n’était pas réellement interdite, elle n’était pas forcément autorisée. Mais depuis le 11 janvier 2025, elle est officiellement inscrite dans le Code de la route pour la première fois.
Une nouvelle règle que les automobilistes doivent connaître
Après neuf ans d’expérimentation dans une vingtaine de départements et une validation par le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), la circulation inter-files (CIF) est désormais parfaitement légale. Et ce, partout en France.
La circulation inter-files consiste à permettre aux motos, scooters et tricycles motorisés de se déplacer entre les deux files de véhicules les plus à gauche, lorsque le trafic est dense ou à l’arrêt.
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Les autorités notent que cette pratique existe depuis des années. Et ce, alors qu’elle ne figurait pas dans le Code de la route. Voyant que les autres automobilistes ne semblaient pas dérangés, elles ont mené cette expérimentation. L’objectif de rendre la pratique légale est double. D’abord, elle améliore le trafic. Ensuite, elle limite la pollution.
Un cadre réglementaire strict
Le décret n°2025-33 du 9 janvier 2025 fixe les conditions précises de cette légalisation. Pour commencer, l’inter-files concerne uniquement les deux-roues et les trois-roues de moins d’un mètre de large. Ensuite, la pratique n’est légale que sur les autoroutes et routes à chaussées séparées par un terre-plein central, avec au moins deux voies dans chaque sens.
En outre, la vitesse entre également en compte. La CIF est possible sur les routes où la vitesse est comprise entre 70 et 130 km/h. En revanche, le Code de la route prévoit une exception sur le périphérique parisien (50 km/h).
De plus, les automobilistes commencent à connaître les règles du Code de la route. Elles font apparaître plusieurs conditions concernant les situations. Idem ici. Ainsi, cette pratique est légale en cas de trafic dense et de beau temps.
Des sanctions en cas de non-respect
Pour les automobilistes, le respect du Code de la route est indispensable pour éviter les amendes. Vous vous en doutez, si cette pratique devient légale, elle entraîne des conséquences en cas d’infraction.
Ainsi, le non-respect des règles expose à une amende forfaitaire de 135 euros. En outre, les automobilistes peuvent perdre trois points sur leur permis de conduire. Le but est de responsabiliser les conducteurs afin de toujours renforcer la sécurité sur les routes.
Les automobilistes vont devoir appréhender la légalisation de cette pratique. Il sera inutile de râler si la circulation inter-files les dérange. Les motards en ont désormais parfaitement le droit. En outre, face à un accident, la responsabilité pourra être partagée. Il faut donc faire attention et ne jamais manquer de vigilance lorsque vous êtes au volant.
