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La durabilité est au cœur des préoccupations de l’UE. Et elle le prouve en mettant en place des règles plus strictes. En effet, son but est notamment de réduire l’impact environnemental des emballages. Si l’idée est louable, les consommateurs craignent des conséquences sur leur budget.
En effet, le règlement PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) vise à favoriser le réemploi et la recyclabilité. Dans les faits, les Français connaissent les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement. Ils accueillent donc, pour la plupart, ces évolutions positives avec bienveillance. Cependant, ils espèrent que ces évolutions n’impacteront pas négativement leur budget.
L’UE durcit les règles
Depuis le 11 février 2025, le nouveau Règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages est en vigueur. Son objectif : limiter le recours aux emballages à usage unique dans la restauration et l’hôtellerie.
Certains produits omniprésents devront peu à peu disparaître au profit de solutions réutilisables (ou en vrac). Nous pensons par exemple aux sachets individuels de sucre, aux portions de confiture ou encore aux beurres en mini-barquettes.
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Pour l’UE, cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale de réduction des déchets et de promotion de l’économie circulaire. Mais ces changements auront-ils des conséquences sur le budget des clients ? C’est la grande préoccupation des consommateurs.
En effet, ils se doutent que le budget des professionnels changera suite à cette interdiction. De ce fait, vont-ils répercuter la possible hausse des coûts ?
Budgets, habitudes : les changements pour les professionnels
Pour les professionnels, ces nouvelles règles exigent de leur part une nouvelle adaptation. Par exemple, ils ne pourront plus proposer aux clients des sachets individuels de sucre. Il leur faut désormais placer un sucrier à partager, par exemple.
Cela implique donc de nouvelles dépenses qui pèsent sur le budget. En effet, un investissement est nécessaire : achat de contenants réutilisables, adaptation des espaces de stockage, nouvelles routines de service et d’hygiène.
Si la mesure est en vigueur depuis le mois de février, ne vous attendez pas à un changement brutal. En effet, les professionnels disposent d’un délai jusqu’en 2030 pour écouler leurs stocks et s’adapter peu à peu.
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Concernant le budget des ménages, c’est encore difficile à dire. Nous savons que les emballages réutilisables biodégradables coûtent souvent plus cher que les plastiques classiques. Il est donc possible que certains établissements compensent la hausse des coûts.
Les clients vont revoir leurs habitudes
Les clients devront s’habituer à ces nouveaux usages : partager un sucrier à table, se servir la confiture dans un bol commun, ou encore demander une sauce servie à la cuillère plutôt qu’en sachet. Mais pour le bien-être de la planète, ces évolutions sont aujourd’hui logiques.
L’UE sait que ces changements peuvent avoir des conséquences sur les budgets des professionnels et des clients. Pour autant, elle souhaite réaliser son plan ambitieux. En effet, le but est de réduire de 5 % les déchets d’emballages par habitant d’ici 2030.
Tant pis, alors, si certains établissements ont des craintes. Selon OK Dario, ce sont surtout les petits établissements qui s’interrogent sur cette mesure. Ils craignent effectivement le coût de la transition, les contraintes logistiques et les questions d’hygiène et d’organisation.