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L’heure n’est pas seulement à la déclaration de revenus. Pour les propriétaires, une autre échéance toute aussi importante approche à grands pas, souvent oubliée, mais pourtant obligatoire. Et cette fois, l’administration fiscale ne fera plus preuve de tolérance. L’omission coûte très cher.
De grandes charges fiscales pour les propriétaires
Posséder un logement, cela donne envie, et c’est un projet de vie pour les plus communs des mortels. Pourtant, une fois ce rêve réalisé, le revers de la médaille prend les heureux propriétaires par surprise. En effet, en matière de fiscalité, c’est toute une responsabilité.
Taxe foncière, impôt sur le revenu locatif si le bien est loué, prélèvements sociaux, etc. Les propriétaires doivent jongler avec plusieurs obligations fiscales chaque année.
Et si certains ont fini par prendre le pli, d’autres découvrent qu’une propriété entraîne bien plus que des charges de copropriété. Surtout depuis que la taxe d’habitation a disparu pour les résidences principales.
En effet, pour les résidences secondaires ou les logements vacants, la pression fiscale reste bien présente. En même temps, les communes, elles, doivent compenser et remplir la caisse.
Une déclaration en plus, mais souvent oubliée
En parallèle de la déclaration de revenus, une autre démarche s’impose désormais aux propriétaires. Il s’agit de la fameuse déclaration d’occupation. Mise en place en 2023, elle reste encore trop souvent méconnue ou négligée.
Son objectif ? Informer l’administration fiscale de l’usage de chacun de vos biens immobiliers. Résidence principale, secondaire, logement loué ou vide. Le fisc veut tout savoir.
Croyez-le, c’est loin d’être une lubie. Toutes ces informations servent à appliquer correctement certaines taxes. Celle sur les logements vacants ou sur les résidences secondaires, par exemple.
150 euros d’amende par bien, ce que risquent les propriétaires
La date limite pour cette fameuse déclaration est au 1er juillet 2025, rappelle Comment Ça Marche. D’ici là, tous les propriétaires doivent alors s’assurer que la déclaration est bien à jour. En effet, le fisc ne fera plus preuve de clémence comme l’année dernière.
Toute omission ou erreur coûtera 150 euros par bien. Y compris les dépendances comme un garage ou une cave.
Le problème dans cette déclaration, c’est que certains propriétaires s’y abstiennent. Ils se disent en fait que ce n’est plus nécessaire, puisqu’ils l’ont déjà remplie l’an passé.
Mais détrompez-vous. Dès qu’un changement est survenu en 2024, il faut le signaler en ligne, dans l’espace « Gérer mes biens immobiliers » sur impots.gouv.fr. Un déménagement, une vente, un nouveau locataire ou un logement resté vide, par exemple.
Une déclaration trop négligée des propriétaires
Remplir cette formalité ne prend que quelques minutes. Pourtant, de nombreux propriétaires l’oublient. Certains d’entre eux pensent que leur déclaration de revenus suffit. Or, en cas d’erreur, le fisc risque d’être drastique dans ses décisions.
En effet, vous serez à l’origine d’avis de taxe d’habitation à tort ainsi que d’une imposition injustifiée sur un logement vide. Par la suite, les réclamations ne vont plus en finir.
Un conseil, prenez les devants ! Vérifiez chaque bien immobilier, même si vous pensez être à jour. Des questions ? Vous pouvez contacter les impôts au 0 809 401 401 ou passer par la messagerie sécurisée du site.
Pour les propriétaires qui préfèrent l’accompagnement physique, les agents des espaces France Services restent disponibles.