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Alors que le quotidien se complexifie pour tout le monde, les automobilistes se retrouvent en première ligne face à une montée d’arnaques sournoises. De simples trajets se transforment parfois en scénarios cauchemardesques. Le volant devient ainsi un piège.
Pendant que les conducteurs cherchent à éviter les embouteillages, d’autres, bien moins bien intentionnés, affûtent leurs combines pour leur soutirer de l’argent.
Tous ces pièges tendus aux automobilistes
Fini le temps où les seules craintes sur la route concernaient les radars ou les nids-de-poule. Aujourd’hui, les automobilistes doivent affronter des pièges soigneusement préparés. Une fausse contravention déposée sur un pare-brise, un faux agent contrôlant une vignette Crit’Air, un obstacle placé volontairement sur la route… Chaque détail cache une tentative de frapper.
L’arnaque au rétroviseur, elle, fait également son grand retour dans plusieurs départements. Le scénario semble simple, mais toujours aussi redoutable.
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Un bruit sec, souvent provoqué volontairement, attire l’attention. Le conducteur, alors surpris, s’arrête. Aussitôt, un autre automobiliste l’interpelle, furieux : « Vous venez de m’arracher mon rétroviseur ! » Le ton monte, l’ambiance se tend. Vient ensuite l’appel à un « assureur ». Ce dernier est pourtant un complice. Il annonce un coût faramineux pour la réparation.
Les personnes âgées en première ligne
Sous la pression, la victime croit bien faire en acceptant de régler sur place. Alors là, l’escroc enfonce le clou. Ils conviennent par la suite d’arranger le dédommagement en liquide. C’est simple , et ça évite les longues démarches. Parfois aussi, l’escroc accompagne l’automobiliste jusqu’à un distributeur pour s’assurer de récupérer l’argent.
La gendarmerie de l’Allier tire la sonnette d’alarme. En effet, sur son compte Facebook en mars 2025, elle détaille le scénario précis de cette arnaque au rétroviseur, déjà signalée dans le Périgord. Le public visé ? Les automobilistes âgés. Leur prudence naturelle et leur envie de « bien faire » les rendent en fait plus vulnérables face à la pression et à l’assurance des escrocs.
Les fraudeurs n’hésitent pas à user d’un ton ferme, à simuler des appels convaincants et à feindre l’urgence pour accélérer le piège. Leur logique ? Laisser peu de temps à la victime pour réfléchir. Le stress prend ainsi le dessus, et bien entendu, l’arnaque ne peut que fonctionner.
Les automobilistes appelés à redoubler de vigilance
Face à cette vague d’arnaques, les autorités insistent. La vigilance s’impose. En cas d’accusation sur la route, il ne faut jamais verser d’argent liquide. Préférez toujours un constat amiable en bonne et due forme. Donc, si quelqu’un vous pousse à régler sur-le-champ ou vous incite à le suivre au distributeur, n’acceptez pas et appelez immédiatement le 17.
Notez également la plaque d’immatriculation et les détails physiques du suspect. Ces informations peuvent par la suite aider à retrouver les malfrats. La meilleure défense des automobilistes reste également l’information. Prévenir les proches, notamment les conducteurs seniors, peut faire la différence.
Les automobilistes face à une menace qui évolue
Ces arnaques ne sont pas isolées. Elles changent, s’adaptent et se répandent d’un département à l’autre. Dans ces pièges sur nos routes, les automobilistes ne doivent surtout pas rester passifs.
Chaque geste compte : s’informer, sensibiliser, signaler. Rouler aujourd’hui demande plus que des réflexes de conduite. Il faut aussi des réflexes de prudence. En restant attentif, chacun peut ainsi éviter de tomber dans le panneau.
