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Cette règle de voisinage ignorée par de nombreux Français peut coûter 60 000 € d’amende

Beaucoup le font peut-être tous les jours, mais la loi l’interdit. Cette règle de voisinage vous expose à 100 000 euros d’amende.

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Vous pensez bien connaître vos voisins ? Peut-être même les considérer comme des amis ? Parfait. Mais êtes-vous sûr de ne jamais avoir franchi la ligne sans le savoir ? Dans un immeuble, un lotissement, ou même une simple maison mitoyenne, le voisinage crée une proximité, mais parfois trompeuse.

Nous nous rendons service, nous nous croisons presque chaque jour, alors, certains finissent par agir sans trop réfléchir. C’est là que les ennuis peuvent commencer. En effet, ce que nous considérons comme une simple habitude, la loi peut le qualifier autrement.

La familiarité dans le voisinage ne donne pas droit à tout

Dans le voisinage, certains gestes du quotidien, innocents en apparence, cachent parfois des entraves à la loi. Souvent, les conséquences, elles, n’ont rien d’anodin. Nous pensons bien nous connaître, nous croyons que la confiance suffit. Pourtant, même dans une ambiance détendue, le voisinage a toujours ses limites.

La loi ne tient pas compte de l’ancienneté de la relation ni des services rendus. Elle trace des frontières claires. Alors, quand l’un d’entre vous franchit ces frontières, même par réflexe ou par commodité, la loi le rattrape.

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En clair, ce n’est pas parce que vous partagez un mur ou un côté de clôture que vous partagez tout. Et ça, le Code pénal le rappelle très bien.

La loi intervient vite quand l’un dépasse les limites

Il suffit parfois d’un geste anodin. Vous récupérez un colis, vous entrez dans un garage ouvert, vous empruntez une ressource « juste une fois ». Ça peut tout à fait se comprendre, puisqu’il s’agit là d’une simple habitude, et non de malveillance.

Mais dans le voisinage, ce type de comportement peut se transformer en infraction. La loi, elle, regarde les faits, pas les intentions. Et surtout, elle ne pardonne pas l’intrusion.

Quand une action enfreint un droit, l’amitié ou la bonne entente ne suffisent plus. Légalement, tout accès non autorisé à un espace, un bien, ou un système informatique devient problématique. Et pour le Wi-Fi ? La même règle. Même si la connexion passe dans votre chambre ou dans votre jardin, vous n’y avez pas du tout droit.

Deux ans de prison et jusqu’à 100 000 euros d’amende

Dans notre quotidien connecté, un simple réseau Wi-Fi devient un nouveau terrain de mésentente. Et dans le voisinage, c’est souvent la petite faille dans la connexion du voisin qui attire. Pas besoin de pirater, car la box est là, le réseau est visible et parfois non sécurisé. Alors, pourquoi ne pas s’y connecter et?

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Erreur. Même si le signal est ouvert, même s’il n’y a aucun mot de passe, se connecter à un réseau Wi-Fi sans autorisation constitue une infraction. Le Code pénal est très clair à ce sujet. En effet, l’article 323-1 punit l’accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données. Le Wi-Fi entre pleinement dans cette catégorie.

Résultat ? Deux ans de prison et 60 000 euros d’amende, avertit le Journal des Femmes. Rien que ça. La peine grimpe à trois ans et 100 000 euros si le réseau est protégé. Peu importe que ce soit votre voisin de palier ou votre cousin du troisième.

La loi ne fait pas de distinction entre proches et inconnus. Elle juge un fait, pas une relation.

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