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La saison des impôts est ouverte, et avec elle, son lot d’angoisses, de doutes, mais aussi de mauvaises surprises. Chaque printemps, des millions de foyers français se retrouvent face à leur déclaration de revenus comme face à un casse-tête.
Pourtant, éviter les pièges les plus courants permet de traverser cette période sans stress ni pénalités. Mieux encore, ça peut même alléger la note à verser au fisc tout en évitant des amendes. Alors, avant de cliquer un peu trop vite sur « valider », voici les erreurs à éviter.
Rater la date finale pour déclarer ses impôts
Chaque année, des contribuables oublient la date limite. Comme le fisc leur donne des semaines, ils prennent alors du temps. Parfois trop de temps. Les impôts, eux, ne pardonnent pas les retards. En 2025, comme c’est d’ailleurs le cas tous les ans, la date limite dépend de votre département et de votre mode de déclaration.
En ligne, la clôture s’échelonne du 22 mai au 5 juin, selon votre zone géographique, précise Presse-Citron. Si vous utilisez le formulaire papier, le couperet tombe dès le 20 mai, partout en France. Attention, car une déclaration d’impôts envoyée hors délai entraîne une majoration de 10 %. Cela peut même atteindre 40 % si l’administration vous relance, mais sans réponse de votre part.
À voir Impôts : ces oublis peuvent entraîner des sanctions qui vont vous gâcher la vie
En plus, si elle constate une mauvaise foi de votre part, l’amende peut grimper jusqu’à 80 %. Mieux vaut donc inscrire la date dans son agenda, ou activer les rappels sur son espace en ligne.
Les enfants à charge et pensions alimentaires
Chaque année, c’est la même confusion pour des milliers de parents. Comment déclarer leurs enfants aux impôts ? Si vous êtes séparé et partagez la garde, inutile (et risqué) de les inscrire à votre charge exclusive. En effet, en garde alternée, la demi-part fiscale se divise.
Mais si votre enfant est majeur, deux options s’offrent à vous. Le rattacher à votre foyer fiscal ou déduire une pension alimentaire si vous l’aidez financièrement. Par contre, vous ne pouvez pas faire les deux.
Toute erreur à ce niveau peut ainsi entraîner un redressement fiscal. Il vaut alors mieux faire le bon choix en fonction du montant de vos revenus. Vérifiez aussi que l’autre parent déclare bien la même chose.
Ignorer ou oublier ces cases du formulaire des impôts
Beaucoup passent à côté de cette économie. Les dons aux associations, par exemple, ouvrent droit à une réduction d’impôts de 66 %. La baisse peut même atteindre 75 % si vous soutenez une structure venant en aide aux plus démunis.
Mais il faut cocher la bonne case, rappelle Net-Actuality. La 7UD pour les associations classiques, la 7UF pour les organismes d’utilité publique.
Les frais de scolarité se retrouvent aussi parfois aux oubliettes. Oui, votre ado au collège vous permet de déduire 61 € de vos impôts, un lycéen rapporte 153 €, et un étudiant en supérieur 183 €. Ce n’est pas énorme, mais c’est toujours ça de pris. À condition que l’enfant soit encore rattaché à votre foyer fiscal, bien sûr.
Est-il possible de corriger les erreurs ?
Voilà que vous vous rendez compte d’avoir glissé une ou plusieurs erreurs dans votre déclaration. Rassurez-vous, car vous pouvez encore rectifier le tir. En effet, tant que la période de déclaration d’impôts reste ouverte, vous pouvez modifier votre dossier en ligne autant de fois que nécessaire. En plus, une période de correction s’ouvre à l’été, jusqu’en décembre.
Toutefois, plus vous attendez, plus les démarches se compliquent. En cas d’oubli important (revenu locatif, erreur sur une pension), il vaut mieux agir et signaler la correction au plus vite. Cela vous évitera ainsi des pénalités et prouve également votre bonne foi aux yeux du fisc.
