Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   En pleine période de crise, Michel-Edouard Leclerc annonce une excellente nouvelle aux Français

En pleine période de crise, Michel-Edouard Leclerc annonce une excellente nouvelle aux Français

Le président du groupe Leclerc a pris la parole concernant une dépense courante chez les Français et envisage une amélioration.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Le prix du carburant au litre va-t-il prochainement atteindre 1,50 euro ? Pour Michel-Edouard Leclerc, le président du groupe Leclerc, c’est une possibilité. Forcément, une prise de parole comme celle-ci suscite énormément d’espoir chez les automobilistes français.

Pour autant, cette possibilité est-elle réaliste ? Les conducteurs vont-ils prochainement constater une baisse du prix du litre ? C’est le moment de faire le point sur la question en nous concentrant sur les aspects qui poussent l’homme d’affaires à évoquer ce montant.

La prise de parole de Michel-Edouard Leclerc

C’est au micro de BFMTV que Michel-Edouard Leclerc affirme que la baisse du litre de carburant à 1,50 euro est possible. « On n’est pas très loin, je vois déjà le gazole à 1,58 euro et je pense qu’on va rester à ce niveau-là pendant deux-trois mois. »

Effectivement, les automobilistes notent une baisse des tarifs. C’est la conséquence de la chute des cours du pétrole brut, qui oscillent actuellement autour de 65 dollars le baril, avec la possibilité de descendre jusqu’à 50 dollars selon les fluctuations du marché.

À voir Rappel massif urgent chez Leclerc pour ce produit très dangereux pour la santé

Cette baisse du baril se répercute progressivement sur les prix à la pompe. Selon le ministère de la Transition écologique, le gazole s’affichait en moyenne à 1,57 €/l la semaine du 7 au 13 avril, soit une baisse de 5,5 centimes en deux semaines. Le SP95, lui, est passé à 1,68 €/l, en recul de 4,9 centimes.

C’est pourquoi le président du groupe Leclerc entrevoit cette possibilité de voir la baisse des prix se poursuivre. Mais pour les automobilistes, la chute des cours du pétrole n’entraîne pas immédiatement une chute des prix à la pompe.

Pourquoi la baisse n’est-elle pas immédiate ?

Malgré la chute du baril, les automobilistes constatent souvent un décalage entre la baisse des cours mondiaux et celle des prix à la pompe. Ce phénomène, « l’effet de cliquet », s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, les distributeurs (comme Leclerc) doivent écouler les stocks qu’ils ont déjà achetés à des prix plus élevés. Ils ne peuvent pas baisser le prix immédiatement.

Nous ne pouvons pas non plus oublier les marges de raffinage et de distribution. Enfin, la fiscalité française entre en jeu. Elle représente près de 60 % du prix final en France (TICPE, TVA).

À titre de comparaison, la France reste dans la fourchette haute des prix européens, avec un litre de SP95 à 1,81 euro en moyenne, contre 1,54 euro en Espagne ou 1,57 euro en Belgique. De ce fait, la prise de parole de Michel-Edouard Leclerc est-elle crédible ?

À voir Le grand patron de Leclerc fait une très mauvaise annonce aux Français: à quoi vous attendre

Des pompes proposent déjà ce tarif

La tendance baissière se confirme sur le terrain : dans de nombreuses stations, le gazole et le SP95-E10 sont déjà proposés à moins de 1,50 €/l, notamment dans les zones frontalières ou chez certains distributeurs indépendants. À Mayotte, par exemple, le gazole est tombé à 1,45 €/l début avril.

En France métropolitaine, le prix moyen du gazole est de 1,58 €/l en avril. C’est un peu plus pour le SP95-E10 (1,68 €/l), pour le SP95 (1,71 €/l) et pour le SP98 (1,79 €/l), selon nos confrères d’Auto Moto.

Si les prix poursuivent leur baisse, alors il sera bientôt possible de payer moins cher à la pompe. Mais Michel-Edouard Leclerc est prudent malgré tout. « Il suffit d’une mesure choc ou d’une crise à Gaza et les prix peuvent repartir à la hausse. »

En effet, le marché pétrolier reste très sensible aux tensions géopolitiques et aux décisions de l’OPEP+. Un dollar de variation sur le baril se traduit par environ un centime d’euro à la pompe. À court terme, les tarifs peuvent donc baisser. En revanche, c’est l’incertitude qui prime sur le moyen terme.

Vous aimez ? Partagez !