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Les villes françaises luttent activement contre la pollution atmosphérique. Or, vous le savez, les voitures thermiques sont responsables d’une partie de cette pollution nocive à la santé humaine. C’est pourquoi elles sont logiquement la cible du gouvernement.
Ainsi, depuis le premier jour de l’année 2025, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) ont franchi une nouvelle étape. Ces zones excluent depuis leur création certaines voitures. Or, les conditions sont de plus en plus strictes. Les agglomérations souhaitent effectivement améliorer la qualité de l’air. Mais cela a un impact sur des millions d’automobilistes.
De plus grandes restrictions depuis le début de l’année
Les ZFE existent depuis 2021 dans les communes de plus de 150 000 habitants (loi Climat et Résilience). Elles fonctionnent en lien avec la vignette Crit’Air, que les automobilistes doivent coller sur leur voiture. Cette vignette classe les véhicules selon leur niveau de pollution.
Cette année, plusieurs grandes villes durcissent les règles concernant les ZFE. Or, vous vous en doutez, ce durcissement exclut encore plus de voitures des zones. À Paris, par exemple, les automobilistes au volant d’une voiture Crit’Air 3 ne peuvent plus circuler du lundi au vendredi, entre 8 h et 20 h.
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À Lyon et Strasbourg, c’est encore plus pénalisant. En effet, les voitures ne peuvent plus circuler dans les ZFE, à aucun moment de la journée ou de la semaine, de jour comme de nuit.
Ces interdictions concernent principalement les voitures diesel immatriculées avant 2011 et les modèles essence datant d’avant 2006. Cela représente 8 millions de voitures Crit’Air 3, soit 21 % du parc automobile national.
Un défi pour les automobilistes
Les automobilistes qui conduisent une voiture récente ne notent évidemment aucun changement. Mais pour les autres, ces restrictions sont difficiles à accepter. Ils ne peuvent tout simplement plus rouler dans les ZFE, alors que ces dernières sont encore plus nombreuses.
Ils n’ont pas d’autre choix : ils doivent changer de voiture. Mais cela représente un coût financier important qui pèse le plus sur les ménages les plus précaires. En effet, ce sont bien eux qui conduisent les voitures les plus anciennes.
Face à cette problématique, certains conducteurs continueront de conduire. Ils s’exposeront alors aux sanctions. Pour le moment, c’est la pédagogie qui prime, notamment à Paris. Mais à partir de 2026, les automobilistes pourront recevoir des amendes automatiques via l’installation de systèmes similaires aux radars de vitesse.
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Comment changer de voiture à moindre coût ?
Ceux qui ne veulent pas enfreindre la loi le savent. Ils doivent arrêter d’utiliser leur voiture et opter pour les transports en commun. Si ce n’est pas possible, alors il faut changer de voiture.
Pour cela, ils peuvent compter sur plusieurs options. Par exemple, il existe des plans d’aide à la conversion. Nous pensons à la ville de Toulouse qui offre des subventions pour aider les résidents à remplacer leur véhicule par un modèle moins polluant ou électrique (entre 500 et 5 000 euros).
Il existe également des dérogations spécifiques. Pour en profiter, il faut respecter les conditions et les règles. Par exemple, le pass ZFE permet aux petits rouleurs ou aux professionnels d’utiliser un véhicule Crit’Air 3 dans certaines limites.
Dans tous les cas, les automobilistes doivent se souvenir d’une chose importante : les règles continueront d’évoluer. Avec les années, elles vont durcir. C’est pourquoi il faut agir au plus vite.