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Moteur coupé à un feu rouge, silence dans l’habitacle, puis redémarrage au quart de tour. Avez-vous déjà fait face à cette situation, sans en avoir eu le contrôle ? Si c’est le cas, c’est que votre voiture utilise le système Start-Stop. Cette technologie s’invite aujourd’hui dans plus d’automobiles.
Mais comment fonctionne-t-il exactement ? Et faut-il vraiment lui faire confiance ? Voici ce que les experts en pensent.
Le Start-Stop s’invite dans nos automobiles
Le principe est simple. À chaque feu rouge, chaque bouchon, ou chaque arrêt prolongé, le moteur se coupe. Puis, au moindre appui sur l’embrayage ou la pédale de frein, il redémarre aussitôt. Le tout sans intervention du conducteur. Ce petit miracle technologique s’appelle le système Start-Stop.
Déployé dans de nombreuses automobiles, il répond à des exigences environnementales. Ces exigences qui deviennent chaque jour toujours plus strictes. Alors, quels sont les objectifs ? Moins de carburant brûlé inutilement, mais aussi moins de CO₂ rejeté dans l’air.
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Dans les grandes villes, qui n’en ont pas marre des bouchons ? Ils chamboulent nos budgets carburant. À cela s’ajoute un autre problème plus grave, d’envergure planétaire, celui de la pollution de l’atmosphère. Des soucis que ce système de démarrage-arrêt automatique va résoudre à lui seul.
Pour les arrêts fréquents, cette technologie peut en effet faire économiser entre 5 et 10 % de carburant, selon média espagnol Okdiario. Une performance qui séduit aussi bien les écolos que les économes.
Des automobilistes désorientés
Certains conducteurs l’adorent. D’autres le désactivent de leurs automobiles dès qu’ils prennent le volant. Pourquoi ? Parce que le Start-Stop n’a pas que des avantages, rappelle Okdiario.
Dans certaines situations, notamment en hiver, le système se montre plus capricieux. Si le moteur est froid ou si la batterie faiblit, il reste silencieux. De quoi donc semer le doute chez les moins habitués.
Côté confort, tous les automobilistes ne s’accordent pas. Certains ressentent des micro-vibrations au redémarrage ou trouvent le système un brin intrusif. Pour d’autres, la transition reste totalement fluide.
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Quoi qu’il en soit, la plupart des constructeurs automobiles proposent un bouton pour désactiver cette fonction temporairement. Ce qui rassure les plus sceptiques.
Un composant à part des automobiles modernes
Ce que peu de gens savent, c’est que le système Start-Stop repose sur une batterie bien différente de la batterie classique. Plus robuste, plus endurante, elle supporte des dizaines de démarrages par trajet sans broncher.
Deux technologies dominent dans les automobiles au Start-Stop. Les batteries EFB (Enhanced Flooded Battery) et AGM (Absorbent Glass Mat), toutes deux conçues pour encaisser des cycles intensifs.
Attention toutefois, car ces batteries coûtent plus cher que les modèles standard. Leur remplacement demande aussi plus de précautions, notamment au moment du changement. En effet, impossible de les intervertir sans risquer d’abîmer le système.
Faut-il activer ou désactiver le Start-Stop ?
Les experts s’accordent sur un point. Pour une conduite urbaine, le système Start-Stop reste une vraie bonne idée. Il réduit l’impact des automobiles sur la planète et allège légèrement la facture à la pompe. Cependant, sur autoroute ou en longs trajets sans arrêt, son utilité devient alors marginale.
Certains professionnels recommandent aussi de le désactiver en cas de grand froid, de démarrage fréquent sur pente ou avec une batterie fatiguée. D’autres préfèrent le laisser actif en permanence pour en tirer le meilleur.