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Le taux de CSG, la plupart des ex-salariés du privé affiliés au régime de retraite Agirc-Arrco le connaissent bien. Ils savent qu’ils ne peuvent pas échapper à ce prélèvement. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est qu’il arrive parfois que le taux appliqué ne colle pas du tout à leur situation.
Pourtant, il y a moyen d’éviter ça, rappelle MoneyVox. D’ailleurs, le régime a pris la peine de prévenir les concernés pour éviter toutes mauvaises surprises.
Une retraite soumise aux prélèvements sociaux
Rappelez-vous, le montant brut de la retraite complémentaire ne correspond pas à la somme réellement versée. En effet, elle reste soumise à plusieurs prélèvements sociaux obligatoires. Parmi eux, la cotisation d’assurance maladie qui est de 1 % pour les résidents en France métropolitaine. Par contre, elle s’élève à 4,2 % si vous vivez à l’étranger.
Ensuite, il y a la contribution au remboursement de la dette sociale ou CRDS. Celle-ci vous ponctionne 0,5 %. Puis, vous avez la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie ou Casa. Son taux est à 0,3 %.
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Enfin, la fameuse contribution sociale généralisée ou CSG, qui varie d’un retraité à l’autre. Parce qu’elle existe en 4 taux selon votre situation fiscale : 0 %, 3,8 %, 6,6 % et 8,3 %.
Une subtilité qui peut peser sur la pension
Chaque année, le mois de mars réserve souvent une surprise à certains anciens travailleurs du privé. Puisqu’à ce moment-là, le taux de la CSG se met à jour. Ainsi, selon vos revenus, ce prélèvement social peut connaître une évolution. Forcément, ça touche directement le montant de votre retraite complémentaire Agirc-Arrco.
Comme l’explique le régime dans son site, la pension se met à baisser en cas d’augmentation du taux de CSG,. En revanche, si le taux baisse, vous recevrez quelques euros de plus sur votre retraite.
En règle générale, la mise à jour des systèmes d’information de l’Agirc-Arrco se fait automatiquement, informe Merci pour l’Info.
Pour cause, votre caisse d’assurance vieillesse se charge de transmettre directement les infos nécessaires au régime de retraite complémentaire. Ce qui signifie que le retraité n’a pas besoin de faire quoi que ce soit. Le changement se fait tout seul. Mais dans certains cas, les seniors doivent réagir.
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Ces retraités doivent agir
Pour certains dossiers, la mise à jour n’a pas eu lieu. Par conséquent, la caisse de retraite ne peut pas calculer le nouveau taux de CSG. Voilà pourquoi l’Agirc-Arrco se met à alerter les concernés. En effet, depuis le 25 mars, il a envoyé un courrier à quelques assurés.
Alors, que contient le courrier ? L’Agirc-Arrco demande leur dernier avis d’imposition, celui de 2024, pour les revenus de 2023. Le document qui sert à calculer le taux de CSG.
Que risquez-vous en cas de non-réponse ? Pas mal de galères ! Votre dossier ne fera pas l’objet d’une réévaluation. De ce fait, vous pourriez toucher une pension trop basse. Ou à l’inverse, un trop-perçu. Ce qui vous obligera à rembourser.
Rendez-vous sur l’espace personnel Agirc-Arrco
Ceux qui ont reçu le courrier doivent envoyer l’avis d’imposition 2024 sur l’adresse indiquée dessus. Mais attention, il ne s’adresse pas à tous les retraités de l’Agirc-Arrco. La démarche va se poursuivre jusqu’au 14 avril prochain, informe encore MoneyVox. Alors, si vous n’avez pas de nouvelles d’ici là, cela signifie que votre dossier a déjà subi une mise à jour.
Toutefois, pour avoir l’esprit tranquille, pensez à vous rendre sur votre espace personnel Agirc-Arrco. Vous y retrouvez « toutes les informations en consultant vos décomptes de paiement », précise le site du régime de retraite complémentaire.
Source : MoneyVox
