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La saison de la déclaration d’impôts revient, fidèle à sa période annuelle. Avec elle, son cortège de cases à cocher et de lignes à remplir. Mais aussi de pièges dans lesquels les foyers tombent encore trop souvent.
Si la déclaration préremplie semble simplifier la vie, elle cache parfois aussi des erreurs aux lourdes conséquences. En ce sens, MoneyVox passe au crible les cas les plus fréquents.
Des pièges avec la déclaration d’impôts préremplie
Le prélèvement à la source a donné une illusion de simplicité. En effet, avec la déclaration automatique, certains pensent à tort être tranquilles. Mais attention, les données préremplies ne tiennent pas toujours compte de votre situation exacte.
Un enfant qui change de résidence, une pension alimentaire mal renseignée, un oubli de case à cocher… Alors, c’est tout votre calcul d’impôts qui part de travers. « Car le fisc n’est ni infaillible, ni omniscient. Certaines données fiscales vous concernant lui échappent. », souligne MoneyVox.
En cas de mauvaise déclaration, les pénalités peuvent s’appliquer, sans compter les avantages fiscaux qui vous échappent. L’administration fiscale invite ainsi chaque contribuable à consulter oups.gouv.fr, un site dédié aux erreurs les plus courantes.
Les erreurs les plus fréquentes sur les impôts
La plus classique ? Le mauvais rattachement des enfants, notamment en cas de séparation. Si la garde est exclusive, cochez la case F ou G ; en cas de garde alternée, H ou I. Mais surtout, ne déclarez jamais un enfant deux fois en charge exclusive. En effet, votre nombre de parts fiscales risque d’être faussé.
Les pensions alimentaires sont également à surveiller. Déductibles si l’enfant n’est pas rattaché à votre foyer, elles doivent en fait figurer dans les cases 6EL ou 6EM pour un enfants majeur. Par contre, pour un mineur, ce sera la case 6GU mineur.
En revanche, si votre enfant a eu 18 ans pendant l’année, il faut alors répartir la pension entre deux cases. Mieux vaut éviter la case 6DD, souvent confondue, qui ne concerne que les charges sociales ou les monuments historiques.
Enfin, si vous élevez seul(e) un enfant, n’oubliez pas de signaler votre situation via la case T. Cette demi-part en plus fait une vraie différence sur vos impôts.
À voir Impôts : cette case oubliée pourrait vous piéger et vous coûter horriblement cher
D’autres oublis dans la déclaration de revenus
Chaque année, des milliers de contribuables passent à côté de nombreux fiscaux simplement par oubli. Les frais de scolarité ? Cases 7 EA, 7 EC ou 7EF selon le niveau. Les frais de garde d’enfants ? Case 7GA, pour bénéficier d’un crédit d’impôt, mais pensez à déduire les aides de la CAF.
Côté dons, attention à bien distinguer la case 7UD pour l’humanitaire et 7UF pour les autres associations. Vous aidez financièrement vos enfants ou petits-enfants ? Vous devez indiquer le moindre virement dans le formulaire 2735.
Ensuite, il y a les cotisations sur un PER ou un PERP (retraite). Elles offrent aussi des déductions à ne pas négliger sur le montant de vos impôts. Alors, pensez aux cases 6RS à 6RU.
Les cas particuliers à ne pas oublier sur vos impôts
Encore une ? Celle de la redevance télé, souvent payée à tort. Si vous n’avez pas de téléviseur, cochez bien la case dédiée. Une case discrète, certes, mais qui fait économiser 138 €.
Les propriétaires bailleurs, eux, doivent également rester vigilants sur le régime d’imposition choisi. En effet, en dessous de 15 000 €, le micro-foncier est plus avantageux, à condition de remplir la case 4BE, et non 4BA. Selon MoneyVox, vous allez bénéficier « d’un abattement automatique et êtes donc imposé sur 70 % seulement de vos recettes. »
Et pour les dépenses liées à la dépendance (Ehpad, aide à domicile, travaux d’adaptation du logement) ? Direction les cases 7DB ou 7CD, après déduction de l’APA. Trop souvent négligées, ces dépenses peuvent pourtant réduire vos impôts.
Source : MoneyVox
