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Impôts : 6 pièges redoutables à éviter à tout prix dans votre déclaration de revenus

Payer vos impôts en faisant le plus d'économiser, c'est possible. Pour cela, il ne faut pas commettre ces erreurs et éviter les pièges.

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La période fiscale est sur le point de commencer. Dès le 10 avril prochain, les contribuables vont pouvoir remplir leur déclaration de revenus. C’est un moment qui en inquiète plus d’un, mais qui peut aussi permettre de faire de belles économies sur le montant des impôts à payer.

Mais, pour cela, encore faut-il connaître les subtilités fiscales et les dispositifs qui permettent de réduire la note. Surtout, il ne faut pas commettre des erreurs qui peuvent avoir de lourdes conséquences. Ce guide complet va vous aider à remplir votre déclaration sereinement.

Impôts : soyez rigoureux

Plusieurs millions de Français bénéficient de déclarations préremplies. Autrement dit, avec les informations en sa possession, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) inclut vos principaux revenus. Certes, cela fait gagner un temps fou.

Pour autant, cela ne vous décharge aucunement d’un certain travail. Vous devez ainsi impérativement vérifier l’exactitude des données et compléter les omissions éventuelles. Tous les types de revenus doivent être déclarés, qu’ils soient d’origine salariale, mobilière, immobilière ou numérique.

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Parmi les points à surveiller, il est crucial de recouper les salaires avec vos bulletins annuels, de déclarer les dividendes et plus-values issus de vos placements financiers ou cryptomonnaies, ainsi que vos revenus fonciers bruts. Gare aux conséquences en cas d’oubli. En effet, l’administration punit les erreurs avec une majoration de 10 % de l’impôt que vous devez.

En parlant d’erreurs, certaines sont plus courantes que d’autres. Nous pensons aux personnes qui oublient de signaler aux impôts les changements personnels et familiaux. Or, il faut partager les évolutions, comme les mariages, les naissances ou encore les divorces. Elles jouent effectivement un rôle dans le calcul du nombre de parts fiscales.

Ces erreurs peuvent vous porter préjudice. En effet, vous risquez de payer plus d’impôts alors que vous pourriez profiter d’une intéressante réduction.

Le fisc veut tout savoir !

Souvent, les contribuables estiment qu’il suffit de remplir les salaires. Mais nous parlons bien de déclarations sur le revenu. Tous vos revenus intéressent le fisc. Par exemple, il faut impérativement déclarer les pensions alimentaires que vous versez ou que vous percevez (et préciser leur nature).

Faites attention aux spécificités. En effet, une pension pour enfant majeur diffère fiscalement d’une pension pour enfant mineur. Une erreur dans ces rubriques peut fausser le calcul final (6GU pour enfant mineur, 6EL à 6EM pour enfant majeur).

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En parlant des enfants, ils peuvent modifier le montant de vos impôts. Effectivement, le rattachement des enfants impacte directement le quotient familial. En cas de garde alternée ou exclusive, il faut remplir les bonnes cases pour éviter toute erreur. Si vous êtes parent isolé, vous pouvez bénéficier d’une demi-part supplémentaire.

Économisez sur le montant de vos impôts

Il existe enfin des dispositifs qui permettent de réduire le montant des impôts. Dans un premier temps, nous pensons aux dons que vous faites. Les dons aux organismes venant en aide aux personnes en difficulté permettent une réduction de 75 %. Ceux que vous faites au profit de fondations reconnues d’utilité publique ouvrent droit à une réduction de 66 %.

Au moment de la déclaration, les impôts ne réclament aucun justificatif. Cependant, nous vous invitons à les conserver précieusement. En cas de contrôle fiscal, ils seront nécessaires pour prouver vos dons.

En outre, n’oublions pas les crédits d’impôt. Si vous employez une personne à domicile (pour le ménage, le jardinage, etc.), l’administration vous ouvre droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses engagées. Le plafond annuel est de 12 000 €, avec des majorations possibles selon la composition du foyer.

Terminons par une bonne nouvelle : en 2025, le barème des impôts profite d’une réindexation sur l’inflation, à hauteur de + 1,8 %.

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