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Comme il est de coutume chaque printemps, les déclarations d’impôts s’invitent dans les boîtes mail et les boîtes aux lettres. Et chaque année, les retraités se posent la même question. Peuvent-ils alléger la facture ?
La réponse est oui, à condition de connaître les bons leviers. Une fois à la retraite, certains dispositifs permettent de payer moins d’impôts, de façon légale et parfois automatique. Voici alors toutes les exonérations qui s’adressent aux seniors, cités par l’agent général d’assurance AXA, Pauline Tessier, à actu.fr.
Des abattements et exonérations d’impôts
Dès l’âge de 65 ans, les retraités peuvent bénéficier d’un abattement fiscal sur leurs revenus. Ce bonus réduit directement leur base imposable. Il s’applique de manière automatique quand le concerné coche tous les critères. En clair, vous n’avez rien à faire.
Mieux encore si votre conjoint ou partenaire de PACS a aussi plus de 65 ans. L’abattement fiscal double, confirme Actu.fr. Le même avantage quand il est titulaire d’une carte d’invalidité.
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Les retraités de 75 ans et plus peuvent même échapper à la taxe foncière sur leur résidence principale. Cet impôt qui vaut plusieurs centaines d’euros par ans pour les propriétaires.
Pour y prétendre, votre revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser un seuil précisé chaque année par le fisc. Un coup d’œil sur votre avis d’imposition suffit donc pour vérifier.
La même logique côté CSG (Contribution sociale généralisée). En effet, vos revenus déterminent le taux appliqué. Ainsi, selon les montants, vous pouvez en être totalement exonéré, ou bénéficier d’un taux d’impôts réduit.
Si vos ressources baissent deux années d’affilée, le taux diminue, mais il ne peut pas augmenter d’un coup. Ce système de « lissage » protège les retraités contre les hausses brutales.
Des crédits d’impôt destinés aux retraités
Chez les retraités, certains frais ouvrent droit à des crédits d’impôt. Par exemple, quand ils emploient une aide ménagère ou encore un jardinier. En effet, il est possible de récupérer jusqu’à 50 % de ces charges. Mais c’est dans la limite de 12 000 euros par an, souligne l’experte auprès de Actu.fr.
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Vous avez engagé des travaux pour adapter votre logement à la perte d’autonomie ? L’administration fiscale vous doit peut-être un crédit d’impôt de 25 %. Cette fois, la limite est de 5 000 euros pour une personne seule, et de 10 000 euros pour un couple. Le remboursement inclut par exemple la rénovation d’une salle de bain ou encore l’installation d’un monte-escalier.
Le fisc n’a pas oublié les retraités qui vivent en EHPAD. En effet, il offre une réduction de 25 % sur les frais d’hébergement et de dépendance. Cela dans une limite de 10 000 euros par an. Et selon Actu.fr, cela vaut jusqu’à 2 500 euros d’économies.
Vos dons vous donnent aussi droit à des réductions
Il y a également les dons. Un tel geste, venant d’un retraité, fait baisser le montant de ses impôts. Ce qui est d’ailleurs le cas avec tous les contribuables.
Ainsi, vous pouvez déduire 66 % de dons que vous faites à des associations d’intérêt général, dans la limite de 20 % des revenus imposables. Si vous soutenez des associations qui aident les plus démunis, le taux grimpe à 75 %. Cela, dans la limite de 1 000 euros.
Enfin, si vous dépassez de 20 % les plafonds, le fisc vous autorise à reporter le surplus pendant cinq ans.