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La période fiscale approche à grands pas. Dès le 10 avril prochain, tous les foyers fiscaux (imposables ou non) devront remplir leur déclaration d’impôts sur le revenu. Pour certains, c’est une étape indispensable mais stressante. Ils craignent effectivement de faire des erreurs et voient en ces procédures uniquement de la complexité.
Depuis quelques années, l’administration préremplit les déclarations pour vos impôts, ce qui permet de gagner du temps et de limiter les erreurs. Pour autant, les contribuables ne doivent pas oublier certaines cases, puisqu’elles permettent de réaliser des économies intéressantes. Aujourd’hui, nous pensons surtout aux Français, propriétaires comme locataires, qui ont un jardin et qui ont fait réaliser des travaux.
N’oubliez pas le crédit d’impôt pour les travaux
Les contribuables peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt équivalent à 50 % des dépenses engagées pour l’entretien de leur jardin. Ce dispositif est plafonné à 5 000 euros par an et par foyer fiscal, ce qui représente un remboursement maximal de 2 500 euros.
Il s’applique aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires, pour leur résidence principale ou un bien mis en location. Cette réduction d’impôt est uniquement valable pour les espaces privatifs. Autrement dit, les parties communes ne donnent pas droit à cette déduction fiscale.
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Plusieurs travaux sont éligibles à ce crédit d’impôt. Parmi eux, la tonte de la pelouse, la taille des haies ou des arbustes, l’entretien des massifs ou encore le ramassage des fruits et des légumes. En revanche, les travaux de création ou de transformation (pose de clôtures, aménagement paysager) ne sont pas éligibles.
Crédit d’impôt : des conditions à respecter
Faire réaliser des travaux par un professionnel déclaré n’est pas le seul critère que les contribuables doivent respecter. S’ils veulent profiter du crédit d’impôt, il leur faut remplir plusieurs conditions. Pour commencer, ils doivent vivre en France.
Ensuite, il faut effectuer le paiement des travaux via des moyens traçables. Oubliez ainsi l’argent liquide. Vous devez payer les professionnels avec un virement bancaire, une carte de crédit ou encore un chèque.
Nous invitons enfin les foyers fiscaux à conserver tous les justificatifs pour les impôts. Ils ne doivent pas les joindre lors de la déclaration ; cependant, ils seront utiles en cas de contrôle fiscal.
Comment déclarer ces dépenses ?
Un crédit d’impôt n’est pas automatique. Les contribuables doivent remplir le formulaire 2042 RICI et cocher la case 7DB pour signaler les dépenses liées aux travaux de jardinage. Si vous utilisez ces services pour la première fois, pensez également à cocher la case 7DQ (Toutsurmesfinances.com).
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Pour les propriétaires qui touchent des revenus fonciers, il faudra également compléter le formulaire 2044, ligne 224, avec les mêmes informations concernant les montants facturés ou les salaires versés au jardinier salarié.
Une fois votre déclaration validée, l’administration fiscale calculera votre crédit d’impôt. Vous recevrez les remboursements par virement bancaire avant la fin juillet. En cas de retard au-delà de septembre, nous vous invitons à contacter le Trésor public.
Il est tout à fait possible de réaliser des économies sur les impôts. Mais encore faut-il cocher les bonnes cases selon vos dépenses de l’année. N’oubliez pas, c’est indispensable pour alléger votre facture fiscale. Si ces avantages existent, profitez-en.