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Les microplastiques se cachent partout. Ils envahissent l’eau du robinet, les emballages, l’air que nous respirons… et même ce que nous mangeons. Certains aliments en contiennent des quantités insoupçonnées. Nous en ingérons même des dizaines de milliers chaque année. Mais l’un d’eux dépasse largement les autres.
Il fait partie du quotidien, des petits comme des grands. Pourtant, personne ne soupçonne qu’il puisse être aussi nocif. Les choses vont basculer à partir de maintenant. La manière dont vous percevez cet aliment va changer après avoir lu cet article.
Faut-il s’inquiéter de ces microplastiques ?
Les microplastiques sont nos ennemis invisibles. Chaque être humain en consommerait des dizaines de milliers de ces substances à travers divers aliments et boissons. C’est une étude de l’American Chemical Society à San Diego (États-Unis) qui est à l’origine de cette révélation.
Pourtant, leurs effets sur la santé sont encore flous. Nous savons qu’ils n’apportent rien de positif à l’organisme. Mais nous ignorons encore l’ampleur.
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Oliver Jones, chercheur et expert en chimie, explique à Newsweek : « Étant donné que la paroi de l’intestin est assez épaisse et bien régulée, toutes les particules que vous avalez vous traverseraient probablement directement, sans impact. »
Comme vous l’avez constaté dans ce « probablement », l’incertitude persiste. Certaines recherches suggèrent que des particules ultrafines pourraient franchir la barrière intestinale et s’accumuler dans l’organisme. Leur impact à long terme reste encore inconnu, ce qui pousse ainsi de nombreux experts à appeler à la prudence.
Un aliment bourré de microplastiques
Cette étude de l’American Chemical Society menée à San Diego a mis en lumière un fait inquiétant. Le sujet concerne un aliment très prisé, que ce soit en France ou ailleurs.
D’après cette étude, un gramme de chewing-gum libère en moyenne 100 morceaux de microplastiques. La quantité est énorme sachant que nous mâchons cet aliment pendant des heures. Les plus accros en prennent même plusieurs dans la journée.
Les fruits et légumes, par exemple, peuvent être contaminés à cause de leur emballage. Mais cet aliment contient directement du plastique dans sa composition. Comme référence, les bouteilles en plastique en contiennent 2 400 fois plus que le chewing-gum, selon cette même étude.
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La base de nombreux chewing-gums modernes repose en fait sur un polymère synthétique proche du plastique. Pour le reconnaître, vous n’avez qu’à identifier le mot « gum base » dans la liste des ingrédients. À chaque mastication, de minuscules particules se détachent malheureusement. Ils finissent ainsi dans notre organisme.
Comment limiter son exposition aux microplastiques ?
Les chewing-gums bio et traditionnels libèrent autant de microplastiques. Et puisque la plupart des gens les jettent sans les avaler, l’exposition reste néanmoins limitée. « En bref (…) je ne pense pas que vous deviez arrêter de mâcher du chewing-gum pour le moment.
Rappelons d’ailleurs qu’on jette le chewing-gum sans l’avaler. », confirme également Oliver Jones au Newsweek.
Cependant, pour ceux qui souhaitent réduire encore plus leur consommation de plastique, des alternatives existent.
Quelques réflexes permettent de limiter l’exposition à ces substances potentiellement nocives. Comme privilégier des aliments non emballés. Ou encore ceux ayant des contenants en verre. Les experts déconseillent aussi de chauffer de la nourriture dans des emballages en plastique. La raison ? La chaleur favorise en fait le transfert de ces particules.
Même si le chewing-gum figure parmi les aliments les plus concernés, il n’est pas le seul. Les produits emballés, les boissons en bouteilles plastiques et certains aliments transformés contiennent aussi leur lot de microplastiques.
Sources : American Chemical Society, Newsweek