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Les routes regorgent de pièges. Bien souvent, ce sont les habitudes des automobilistes qui aggravent les risques. En effet, certains réflexes sont tellement ancrés dans le quotidien, donc pris à la légère. Mais ils peuvent transformer une simple erreur en véritable drame. Voici des comportements à proscrire pour une conduite plus sûre, selon L’Internaute.
Automobilistes et conditions hivernales
L’hiver impose ses règles. Lorsque la température extérieure est négative, le moindre détail peut devenir un facteur aggravant. Un pare-brise mal nettoyé et un liquide de lave-glace inadapté peuvent par exemple empêcher les automobilistes de bien voire la route.
Que faire dans ces conditions ? Ralentir et s’arrêter dès que possible pour nettoyer le pare-brise correctement. En revanche, utiliser le lave-glace par grand froid risque de coller les essuie-glaces au verre. Ce geste va réduire encore davantage la visibilité. Une erreur qui peut coûter cher sur une route verglacée.
Automobilistes et sécurité des pneus
Les pneus s’usent et ils peuvent devenir dangereux lorsque vous tardez à les remplacer. Surtout sur un sol mouillé ou enneigé. Beaucoup d’automobilistes pensent qu’il suffit de changer les pneus avant lorsqu’ils sont trop lisses. Erreur !
Il faut toujours placer les pneus neufs à l’arrière, quel que soit le type de transmission. Pourquoi ? En cas de perte d’adhérence, il est plus facile de rattraper l’avant du véhicule que l’arrière. Une mauvaise répartition de l’usure peut donc provoquer un tête-à-queue incontrôlable.
L’aquaplaning, une situation qu’il faut maîtriser
Rouler sous la pluie intense augmente le risque d’aquaplaning. À cet instant, le véhicule flotte littéralement sur une fine couche d’eau. Le réflexe de nombreux automobilistes ? Freiner brusquement ou tenter de tourner le volant. Deux actions qui sont pourtant extrêmement dangereuses.
Le seul geste à faire est de relâcher l’accélérateur et attendre que les pneus retrouvent leur adhérence. Tout mouvement brusque de la part de l’automobiliste, que ce soit un coup de frein ou un changement de direction, risque de lui faire perdre le contrôle.
Automobilistes et moteur en surchauffe
Une aiguille de température qui grimpe en flèche, une odeur de chaud… et la panique s’installe. Beaucoup d’automobilistes réagissent mal face à une surchauffe du moteur.
Dans cette situation, certains continuent à utiliser la climatisation. Ce qui va encore plus aggraver le problème. D’autres s’arrêtent brusquement et ouvrent le capot. Là encore, vous risquez de vous brûler. En effet, le nuage de vapeur qui s’échappe du capo est parfois brûlante.
Au lieu de cela, les automobilistes doivent plutôt rouler à vitesse modérée en coupant la climatisation. Si la température continue de monter, il faudra s’arrêter et couper immédiatement le moteur avant d’appeler une dépanneuse.
Le freinage en descente de montagne
Conduire sur les routes de montagne où les pentes abruptes relève d’un grand challenge pour les automobilistes. Lors de la descente, il y a notamment cette erreur commune. Celle de garder le pied sur le frein en continu. Ils pensent ainsi contrôler leur vitesse.
Cette pratique est des plus dangereuses, parce qu’elle provoque une surchauffe des freins. Il se pourrait même que le freinage devienne totalement inefficace.
Sachez que dans cette situation, il y la bonne méthode qui consiste à utiliser le frein moteur. Lorsque vous roulez à une vitesse inférieure, le moteur ralentit de manière naturelle. Et cela, sans trop nécessiter les freins.
Un régime moteur plus élevé est normal et permet de mieux contrôler la descente. Maintenir une pression constante sur la pédale de frein, en revanche, peut entraîner une défaillance complète du système de freinage, surtout sur de longues distances.
Les automobilistes doivent aussi anticiper et adapter leur allure avant d’aborder une pente importante. Une vitesse trop élevée en début de descente complique le contrôle du véhicule et augmente ainsi le risque d’accident.
