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La restriction va s’étendre en France. La liste de véhicules interdits de circulation va s’allonger. À quoi les automobilistes doivent-ils alors s’attendre ? Et les constructeurs ? Voici ce qu’il faut savoir.
Les automobilistes face à la mobilité durable
Au sein de l’Union européenne, le défi est énorme pour protéger l’environnement. En effet, le continent place au cœur de ses priorités la réduction des émissions de CO2. Ainsi, au cours des prochaines années, les États membres se doivent de baisser les émissions sur le transport routier. Qui est le cinquième rejet de CO2 dans l’Europe, informe le site L’AUTOMOBILISTE.
Dans ce grand projet vert, elle vise à diminuer de 55 % les émissions des voitures par rapport à 2021. Et de 50 % celles des camionnettes. Un objectif qu’il faut à tout prix atteindre d’ici 2030, quitte à durcir les règles.
Cette feuille de route s’inscrit dans une stratégie plus large. Elle vise à réduire de 55 % l’empreinte carbone globale de l’UE d’ici la fin de la décennie.
Un tel virage ne sera pas sans conséquence pour les automobilistes. Comme le marché est en pleine mutation, ils n’ont d’autres choix que de s’adapter. Dans cet avenir, il y aura très peu de place aux véhicules thermiques. Une chose est sûre, ils doivent penser à des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
Une interdiction à partir de cette date
À partir de 2035, les concessionnaires de l’UE ne pourront plus vendre de véhicules neufs équipés d’un moteur essence ou diesel. Cette interdiction vise à accélérer la transition vers les voitures électriques. Mais elle a un but encore plus ambitieux. C’est celui de transformer en profondeur l’industrie automobile, pour enfin atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Toutefois, cette mesure concerne uniquement les véhicules neufs. Que les automobilistes se rassurent donc. Aucun changement pour eux. Ils pourront encore continuer à circuler avec leur voiture.
Le changement se fera d’ailleurs progressivement. Les voitures d’occasion en sont aussi épargnées. Ainsi, les conducteurs peuvent encore se servir de leurs véhicules de seconde main, sans restrictions.
Dans cette grande réforme, il y a néanmoins une chose à craindre. C’est que les taxes pourraient davantage grimper sur les émissions polluantes. La hausse du malus écologique nous donne déjà un avant-goût de ce qui nous attend. Une évolution à anticiper pour les années à venir !
Quel impact pour les automobilistes ?
L’Union européenne ne compte pas laisser place à l’improvisation dans sa transition écologique. Loin de là ! Pour s’assurer que les constructeurs respectent les nouvelles normes, elle met en place un contrôle rigoureux.
S’ils veulent vendre en Europe, les fabricants doivent de ce fait réduire leur flotte de véhicules polluants. Un suivi aura ainsi lieu entre 2025 et 2027 pour garantir que tout se passe dans les clous. L’UE met la pression pour s’assurer que l’industrie automobile s’adapte aux nouvelles exigences.
Pour les automobilistes, il y a tout de même de bonnes nouvelles. De nombreux constructeurs anticipent cette évolution. En effet, ils développent des modèles électriques plus accessibles. Cela ouvre la porte à un plus large public et va réduire ce frein pour accéder aux voitures électriques.
Ces véhicules plus écologiques
Si vous n’avez pas un grand budget et que vous êtes à la recherche d’une citadine électrique, le Citroën e-C3 se vend à prix abordable. La Volkswagen ID.1 séduit aussi beaucoup de conducteurs. Il y a également Renault avec sa Twingo électrique, pratique et très économique par rapport aux voitures thermiques urbaines.
Enfin, Dacia, de son côté, se prépare à remplacer sa Spring actuelle par un nouveau modèle électrique. Il y aura donc du choix pour les automobilistes !