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Les gens ont toujours vu le poisson comme une alternative plus saine pour la santé. Les nutritionnistes le recommandent même pour ses bonnes graisses ainsi que ses protéines de qualité. Pourtant, le critère pour acheter un poisson doit aller au-delà de ces apports nutritionnels. 60 Millions de consommateurs nous alerte sur une réalité très peu connue concernant plusieurs types de poissons.
La provenance et la pêche pratiquée
Souvent, lorsque nous achetons du poisson, un critère l’emporte en premier. Sa fraîcheur ! Cependant, cela n’est pas suffisant pour faire un choix réfléchi. 60 Millions de consommateurs a ainsi mis en avant quelques informations qui doivent nous alerter sur ce produit. Cela concerne particulièrement leur provenance ainsi que les méthodes de pêche pratiquées.
L’humain pratique tellement de surpêche que certaines espèces de poissons tendent à disparaître. Il faut dire que de son côté, la pollution n’arrange pas du tout les choses. En ce sens, 60 Millions de consommateurs et WWF France ont lancé une étude pour mieux orienter les ménages.
Selon eux, nous devrons vraiment épargner certaines espèces. Le cabillaud et le merlan de la mer Celtique, par exemple, sont aujourd’hui menacés d’extinction. Ils n’atteignent même plus l’âge adulte pour se reproduire.
60 Millions de consommateurs met en garde
C’est la faute à la surpêche, cette pratique non responsable qui menace les ressources maritimes. Le mieux serait alors que les consommateurs décident eux-mêmes de ne pas acheter ces poissons en voie de disparition.
60 Millions de consommateurs évoque aussi le cas des thons en conserve, des brandades de morue, des colins panés ou encore des surimis. La plupart des emballages ne mentionnent même pas les conditions de pêche. À éviter donc !
Le manque de transparence doit toujours alerter. Parce que, sans ces informations sur l’emballage, vous risquez de tomber sur des espèces qui méritent d’être protégées.
« Autant le dire tout de suite : nombre des références que nous avons testées sont dans le rouge, notamment par manque de données disponibles sur les conditions de pêche. », révèle 60 Millions de consommateurs.
Une pratique non responsable
Le conseil est clair. Il faut toujours vérifier la durabilité avant de choisir un poisson. Le magazine attire particulièrement notre attention sur les thons en conserve. Notamment le thon albacore, parce que « les stocks de l’océan Indien et, dans une moindre mesure, de l’Atlantique centre-est et du Pacifique sont surpêchés ».
60 Millions de consommateurs place également trois distributeurs au rouge, dont Petit Navire, Carrefour Discount et Cora. Pourquoi ? Ces entreprises ne montrent carrément aucune information sur le mode de pêche, accuse le magazine. Ce dernier pointe aussi du doigt la pêche non sélective, comme le chalut et la palangre.
La méthode entraîne « la capture d’espèces non ciblées – donc gaspillées – à l’instar de poissons juvéniles, de tortues, de cétacés, etc. ».
Les conseils de 60 Millions de consommateurs
« L’indication “chalut” sur une boîte de thon peut déjà inciter à se reporter sur des espèces qui se portent mieux. », ajoute Arnaud Gauffier, directeur des programmes du WWF France.
Alors, quel poisson choisir ? Pour minimiser l’impact sur l’environnement, pensez aux espèces moins menacées comme le maquereau. Faites aussi attention aux produits transformés (en conserve ou non) et plats préparés à base de poissons. 60 Millions de consommateurs déplore un manque de transparence sur ces catégories. Il recommande ainsi d’éviter de les consommer.
« Heureusement, certaines tirent leur épingle du jeu, en particulier dans la catégorie des thons en boîte. », rassure le magazine.
Enfin, nous vous informons que cet article se base sur une étude de 60 Millions de consommateurs révélée en mars 2021.
Sources : 60 Millions de consommateurs