Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Les arnaques en ligne ne cessent d’évoluer, et nos comptes bancaires en sont souvent les premières victimes. Au cours des dernières années, les hackers auraient collecté jusqu’à 2,3 millions de données de cartes bancaires, informe Le Journal De l’Économie.
Le pire, c’est que ces informations, vendues sur le Dark web, peuvent toujours servir aux escrocs. Cela, même des années après leur vol. Mais comment réduire les risques ? Réponses dans les lignes qui suivent.
Des données de cartes bancaires volées
Personne n’est à l’abri des arnaques bancaires. Des entreprises aux particuliers, tous y passent. Les escrocs peuvent s’en prendre à n’importe qui. Que vous ayez dans votre compte l’économie d’une vie, ou une pension de retraite modeste récemment versée.
Pour ces malfaiteurs, les cartes bancaires constituent un véritable trésor. C’est d’ailleurs le sésame qui ouvre la porte à des millions de comptes.
À voir La combinaison de chiffres à ne jamais utiliser comme code secret pour vos cartes bancaires
La situation est plutôt effrayante. Selon les experts, 95 % des numéros de cartes bancaires volées (sur les 2,3 millions) restent aujourd’hui utilisables.
La France cumule déjà 40 000 personnes victimes de cette arnaque. Malheureusement, le chiffre continue à grimper avec la multiplication des cyberattaques.
Comment ces cartes bancaires ont fini sur le Dark web
Les auteurs de ces manœuvres se servent principalement des « infostealers ». Ce sont des logiciels malveillants capables de collecter des informations sensibles. Comme des données de cartes bancaires, qu’ils vont ensuite vendre sur des forums clandestins.
En 2024, ces outils ont infecté environ 26 millions d’appareils (smartphones, tablettes, ordinateurs, etc.). Parmi les plus redoutés, nous avons le programme comme Redline, Risepro et Stealc, qui ciblent en particulier les smartphones.
Redline est responsable de 34 % de ces infections. Risepro, quant à lui, a infecté les 23 % du total, contre 1,4 % en 2023. Stealc, qui est tout récemment créé, est coupable de 13 % de ce vol de données.
« Une infection sur quatorze mène au vol d’informations bancaires, avec pour grande majorité des infections qui ciblent les smartphones. », précise le média Le Journal De l’Économie.
Ils passent par diverses méthodes
Les hackers passent par différentes méthodes pour accéder à vos appareils. Parmi les plus courantes, nous retrouvons les arnaques sur WhatsApp. Certains escrocs passent aussi par des fichiers malveillants qu’ils font circuler sur le Web.
Une fois installés, ces malwares déguisés en logiciels légitimes collectent vos données bancaires. Ils l’envoient ensuite à des serveurs à distance gérés par les cybercriminels. Ils peuvent alors faire des achats en ligne ou des transactions, depuis votre carte bancaire.
Comment protéger votre carte bancaire
Le meilleur réflexe est de vite agir dès que vous vous doutez d’une infection par malware. La même chose si vous suspectez une utilisation frauduleuse de votre carte bancaire. Pour vous en rendre compte, consultez régulièrement vos relevés bancaires. Le mieux serait même de changer de carte, pour avoir un nouveau numéro d’accès.
Pensez également à activer l’authentification à deux facteurs. Surtout sur ces appareils avec lesquels vous utilisez des applications bancaires ou des plateformes d’achat en ligne. Prenez aussi l’habitude de changer votre code de sécurité tous les deux ou trois mois.
Enfin, activez les notifications sur toutes les activités liées à votre carte bancaire. Ainsi, au moindre mouvement, vous serez informé.
Source : Le Journal De l’Économie