Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   40% des automobilistes sont impactés par cette nouvelle règle en 2025 : l’amende est de 135 €

40% des automobilistes sont impactés par cette nouvelle règle en 2025 : l’amende est de 135 €

Les règles continuent d'évoluer pour les automobilistes. Certains sont directement pénalisés, cela va leur coûter cher.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Les automobilistes doivent faire face aux décisions gouvernementales, qu’elles leur plaisent ou non. Si certains se réjouissent de voir certaines règles se durcir, d’autres les regrettent, puisqu’elles pèsent sur leur pouvoir d’achat. 

Nous faisons évidemment référence aux évolutions concernant la pollution atmosphérique. Conscient que les automobilistes polluent, surtout ceux à bord de voitures thermiques, le gouvernement agit. Et ce, depuis des années. Mais, en 2025, certaines décisions sont loin de faire l’unanimité.

Les automobilistes ne peuvent plus profiter de la prime à la conversion 

La mauvaise nouvelle concerne évidemment la disparition de la prime à la conversion. Une décision qui peut surprendre, puisque l’État cherche justement à réduire les émissions de polluants. Depuis 2015, cette prime permettait aux particuliers de bénéficier d’une aide financière (jusqu’à 5 000 euros) pour remplacer leur ancien véhicule thermique par un modèle plus écologique.

Depuis sa création, plus d’un million d’automobilistes ont utilisé l’aide pour changer de véhicule. Pourquoi, alors, supprimer un dispositif qui fonctionne ? Le gouvernement justifie cette décision par des contraintes budgétaires et une volonté de réorienter les dépenses publiques vers des dispositifs plus efficaces.

À voir Le danger méconnu de cet accessoire que tous les automobilistes ont: il met votre vie en danger

L’État met donc l’accent sur le bonus écologique, par exemple. Ce dernier permet désormais aux foyers modestes de bénéficier d’une réduction (jusqu’à 2 500 euros) sur l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable (Leocare). 

Toutefois, cette aide ne compense pas totalement l’impact économique de la suppression de la prime à la conversion, notamment pour les ménages aux revenus les plus faibles. Une décision qui pèse donc lourdement sur le budget des automobilistes soucieux de changer de véhicule. 

Le rôle des ZFE en 2025

Une autre mesure change en 2025. Depuis 2019, les automobilistes peuvent croiser des ZFE, des Zones à Faibles Émissions. Leur but est d’améliorer la qualité de l’air en limitant l’accès aux véhicules polluants dans certaines agglomérations.

En 2025, leur périmètre s’étend considérablement : 43 agglomérations françaises sont désormais concernées par ces restrictions (Roole Média). En outre, les règles se durcissent. Désormais, les véhicules Crit’Air 3 (et plus) ne peuvent plus rouler dans les ZFE.

Les automobilistes au volant d’une voiture diesel immatriculée avant 2011, par exemple, n’ont pas le droit de rouler dans certaines agglomérations. Les autres ont l’obligation d’apposer une vignette Crit’Air sur le pare-brise. Les contrevenants s’exposent à des amendes (135 euros pour les poids lourds et 68 euros pour les voitures particulières).  

À voir Automobilistes: ce geste à faire absolument au plus vite au risque d’une grosse dépense cet été

Un impact certain sur les automobilistes

Si les automobilistes sont nombreux à regretter ce durcissement des règles, ce n’est pas pour rien. Comme le souligne Roole Média, environ 40 % des véhicules actuellement en circulation sont touchés par ces restrictions. 

Les propriétaires de voitures anciennes devront envisager leur remplacement par des modèles conformes aux normes Crit’Air 1 ou 2. Sinon, ils devront se tourner vers les transports en commun ou le covoiturage.

Avec la disparition de la prime à la conversion, les automobilistes regrettent que l’achat d’un véhicule propre ne soit pas accessible à toutes les bourses. Et ceux qui veulent se tourner vers des véhicules électriques chinois (avec des tarifs attractifs), l’UE joue les trouble-fête.

En effet, elle impose désormais une surtaxe afin de protéger l’industrie automobile en Europe. Depuis le 31 octobre 2024, cette surtaxe peut atteindre 35 % (Capital).

Vous aimez ? Partagez !