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Perdre leur aide de la CAF est un cauchemar pour les allocataires. Pourtant, pour certains d’entre eux, ce souci va devenir une réalité. Une nouvelle décision pourrait en effet les priver de leurs allocations. Pourquoi une telle décision ? Qui sont les concernés ? Nous vous expliquons tout.
La CAF impose quelques conditions
La CAF est là pour nous soutenir. Pour différentes situations, elle vient nous filer un coup de pouce financier. Mais attention, ces aides ne s’adressent pas à n’importe qui. Il faut les mériter pour pouvoir en bénéficier. L’organisme impose ainsi des critères d’éligibilité. Histoire de s’assurer que le coup de pouce arrive à ceux qui en ont vraiment besoin.
Quand nous parlons de conditions CAF, le niveau de revenus représentent souvent le premier filtre. Normal ! La plupart des aides s’adressent à des foyers aux ressources limitées. L’âge joue aussi un rôle clé. Certaines prestations s’adressent aux jeunes, d’autres aux seniors ou aux familles. Donc, l’âge pourrait influencer les droits.
Ensuite, il y a la question de résidence. Il faut en effet habiter en France pendant un certain temps. En plus des grandes lignes citées, chaque allocation a également ses propres exigences. Prenons l’exemple des aides au logement. Pour l’obtenir, le logement doit aussi répondre à des critères de conformité.
À voir CAF : ces 3 aides seront suspendues en cas de non-respect de cette règle avec votre logement
Du changement dans une règle de la CAF
La réforme du logement en France poursuit son évolution. Depuis le début de l’année, une nouvelle loi met d’ailleurs la pression sur certains logements. Il s’agit de ceux classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE). Ces habitats sont considérés comme des passoires thermiques. Quel est le rapport avec la CAF ? Revenons aux critères évoqués plus haut.
Seuls ceux qui habitent dans un logement dit décent ont droit aux aides au logement. Or, avec cette nouvelle condition, il ne faut pas que le bien soit énergivore. Ce qui n’est pas le cas des logements classés G. C’est là que le problème survient pour les allocataires. Parce que la CAF va suspendre les allocations pour les logements qui ne respectent plus les normes.
Selon le Journal de l’Économie, il ne s’agit pas que de quelques dizaines de logements. Plusieurs centaines de milliers de biens se retrouvent concernés. Ce qui signifie que de nombreux allocataires risquent de perdre une aide indispensable.
La suspension est néanmoins temporaire, limitée à 18 mois. Elle peut par contre devenir définitive si aucun changement de situation n’a lieu.
Les concernés par cette mauvaise nouvelle
La CAF ne sera pas clémente. Lorsqu’un bien ne respecte pas les normes, les aides au logement sautent. Même les locataires ne peuvent pas échapper à l’influence de cette règle. Pourtant, celle-ci ne les affecte pas pour autant. Parce qu’ils peuvent déduire le montant de l’aide sur leur loyer.
Pour mieux illustrer la situation, prenons un exemple cité par Ouest-France. Un locataire reçoit 200 euros d’APL pour un loyer de 700 euros. Avec la suspension de l’aide, il ne doit alors plus que 500 euros à son propriétaire.
Cela signifie que les propriétaires sont les vrais perdants de cette réforme. Impossible pour eux de réclamer aux locataires la part que la CAF ne verse plus.
Ouest-France affirme que derrière cette règle existe une volonté claire. L’idée est en fait de pousser les propriétaires à faire les travaux nécessaires. Ceux dont les logements sont énergivores ont 18 mois pour agir. Une période qui peut se prolonger de 6 mois. Vous êtes prévenu !
Sources : Journal de l’Economie, Ouest-France