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Chaque année, les automobilistes font face à une hausse des prix du péage pour les autoroutes. L’année 2025 n’en fait pas exception. Mais cette année également, une nouvelle taxe va encore plus alourdir la note. Cette mesure fiscale a été validée par le gouvernement en septembre 2024, selon La Dépêche. Tous les détails.
Pratiques, mais ont un prix pour les automobilistes
En réalisant des travaux sur nos axes routiers, les autorités cherchent à fluidifier le trafic. Souvent même, certaines nouvelles infrastructures apportent plus de confort aux usagers, que ce soit les piétons, les motards ou les automobilistes. Nouvelles routes, ponts, tunnels… Tous vont permettre d’améliorer l’expérience sur la route. Pourtant, cette praticité à un prix, celui du péage.
Derrière ces barrières automatiques sur les autoroutes se cache un gros financement. En effet, construire et entretenir exigent à l’État des milliards d’euros. Le péage est donc une solution pour alléger la facture publique. Certains y voient un mal nécessaire, d’autres une dépense de plus dans leur budget transport.
Pour les automobilistes, le dilemme est simple. Soit ils paient pour rouler plus vite soit ils empruntent des itinéraires gratuits souvent plus longs et encombrés. Et beaucoup préfèrent la première option. C’est-à-dire passer par le péage.
Les coûts continuent à augmenter
Avec le péage, les automobilistes vivent plutôt une histoire tumultueuse. Les coûts montent en flèche. D’après les chiffres rapportés par Maison et Travaux, les tarifs de péages ont connu des hausses continues au cours des dernières années.
En 2022, le passage au péage a déjà augmenté de 2 %. Pire encore en 2023, où les usagers ont appris avec stupeur une hausse de +4,75 % des prix. En février 2024, une autre augmentation, en moyenne de 3 %.
Mais alors, pourquoi cette énorme fluctuation ? C’est en raison de l’inflation. En effet, les sociétés autoroutières supportent des coûts de plus en plus élevés. Ainsi, l’année dernière, Vinci a augmenté de 2,71 % le prix de ses péages. Sanif l’a ajusté de plus de 2,79 % tandis que APRR a appliqué 3,02 % de plus.
Dans les barrières SAPN, la hausse était de 3,08 % pour les automobilistes. Pire encore pour le passage au Viaduc de Millau. Les tarifs ont gonflé de 5,83 %, et cela, en dehors des vacances d’été.
Une nouvelle taxe s’applique
Comme il fallait s’y attendre, les sociétés d’autoroutes ont encore multiplié les prix cette année. Bien entendu, cette hausse s’explique par l’inflation, mais pas que ! Les concessionnaires ont aussi besoin de maintenir leur finance en bon état. Elles se font donc des bénéfices sur ce que les automobilistes paient.
« Plusieurs arrêtés publiés au Journal officiel du 29 janvier confirment une hausse autour de 0,92 % au 1er février 2025 sur les principaux réseaux autoroutiers. », communique Service-Public.fr. Ce dernier souligne également que l’évolution est bien inférieure à l’inflation.
Pourtant, en 2025, une nouvelle taxe s’impose à ces sociétés qui gèrent les autoroutes. Il s’agit de la « taxe sur les concessions autoroutières et aéroportuaires ».
« Une hausse des taxes, est inévitablement une hausse des tarifs des péages. », avait déjà le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey. C’était quand cette nouvelle imposition était encore en discussion.
Nos confrères relatent également que l’État vise une recette estimée à 600 millions d’euros par an. Le but est de financer la transition écologique. Mais comme cette taxe pousse les sociétés à augmenter les prix des péages, ce sont les automobilistes qui subissent le coût final.
Source : La Dépêche