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Les automobilistes savent à quel point conduire une voiture apporte un sentiment de liberté, d’autonomie et d’indépendance. Grâce à ce véhicule, ils peuvent aller où ils le souhaitent, quand ils le souhaitent. Pour les plus jeunes, apprendre à conduire leur apprend également à devenir un adulte.
Ils sont nombreux à perdre patience, à vouloir s’entraîner et à ne pas attendre un rendez-vous à l’auto-école pour cela. Le gouvernement entend ce désir. Rappelez-vous, début 2024, il abaissait d’un an l’âge légal pour passer le permis de conduire. Malgré tout, certains jeunes conducteurs s’impatientent. Et ils s’exposent à des sanctions.
Des sanctions pour des automobilistes qui ne respectent pas la loi
Vous qui nous lisez, peut-être avez-vous en partie appris à conduire une voiture sur un parking ou en pleine campagne sur une route déserte. Souvent, des automobilistes chevronnés accompagnent des jeunes qui souhaitent apprendre à manier le volant et les pédales.
Cette activité peut sembler anodine, d’autant plus qu’elle est courante. Dans toutes les familles, ou presque, les jeunes automobilistes s’exercent alors qu’ils n’ont pas encore leur permis de conduire. Mais en réalité, c’est une infraction au regard du Code de la route.
Bien sûr, les automobilistes savent qu’ils ne peuvent pas apprendre à conduire à un proche en plein centre-ville ou sur l’autoroute. Ils se rendent généralement sur un parking désert, le dimanche. Et ce, bien avant, dans certains cas, la moindre inscription à une auto-école. Les parents imaginent, pour certains, qu’ils réalisent des économies. Plus leur enfant sera à l’aise en voiture, moins ils auront à payer des heures de conduite.
Une grosse sanction
Nous nous adressons à ces automobilistes qui s’improvisent professeurs de conduite. Cette habitude peut avoir de lourdes conséquences en cas de contrôle. En effet, le fait de prendre le volant sans permis sur un parking public – qu’il s’agisse d’un centre commercial ou d’un supermarché – est strictement interdit. L’article R221-1 du Code de la route est clair à ce sujet.
Il indique effectivement qu’aucun Français n’a le droit de conduire s’il n’a pas validé son permis en amont. Par conséquent, enseigner la conduite à un mineur ou à un jeune sans permis dans ces espaces, même en l’absence de trafic, est une infraction assimilée à une conduite sans permis.
Pour les automobilistes, les sanctions sont très lourdes. En effet, elles peuvent aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Les dépenses peuvent grimper en cas d’accident. En effet, l’absence de couverture par une assurance automobile expose les responsables à des risques financiers très importants.
Une seule solution légale
Depuis l’abaissement de l’âge légal du permis B à 17 ans, il est désormais possible pour les jeunes d’accéder plus rapidement à la conduite en toute légalité. Plutôt que de prendre des risques inutiles, il est préférable de suivre un apprentissage dans un cadre légal, soit par le biais d’une auto-école, soit via la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans.
Cette option permet aux jeunes de conduire en compagnie d’autres automobilistes. Rien ne change, a priori, de ce que nous disons plus haut. En réalité, c’est le contexte légal qui change. Dans le cadre de la conduite accompagnée, vous respectez la loi.
En effet, l’auto-école a validé cette conduite afin que le jeune conducteur se familiarise avec le véhicule et avec la route. Vous ne risquez donc rien en cas de contrôle, que vous rouliez sur un parking ou non.