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Les aides de la Caf ont pour objectif de soutenir les Français qui respectent les conditions pour les percevoir. Chaque année, elles évoluent pour suivre la conjoncture économique du pays. À titre d’exemple, le montant de l’AAH va augmenter dans quelques semaines, au grand bonheur des bénéficiaires.
Ces derniers se réjouissent déjà, depuis fin 2023, du système de déconjugalisation. Ils sont désormais bien plus indépendants, puisque la Caf ne prend plus en compte les ressources du conjoint si ces dernières réduisent le montant de l’aide. Ils réclamaient cette réforme depuis des années. En 2025, ce n’est pas une réforme qui les concerne, mais une évolution logique du montant de leur aide.
AAH : un soutien indispensable pour des milliers de Français
Selon la situation du bénéficiaire, il reçoit son AAH chaque mois grâce à la Caf ou la MSA. Pour en profiter, la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) doit reconnaître le handicap du demandeur.
Le but de l’AAH est le suivant : elle garantit un revenu minimal pour les personnes qui ont un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou entre 50 % et 79 % si le handicap entraîne une restriction importante et durable d’accès à l’emploi non compensable par des aménagements spécifiques.
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À l’heure où nous écrivons ces lignes, le montant maximal de l’AAH est de 1 016,05 euros. C’est donc ce que touche un bénéficiaire sans ressource. Mais dans quelques jours, ce montant connaîtra une augmentation de 17 euros. En effet, la revalorisation annuelle sera de 1,7 % à partir du 1ᵉʳ avril 2025. En revanche, elle sera effective sur les versements du mois de mai.
AAH une hausse relative en 2025
La revalorisation annuelle de l’AAH, inscrite dans le Code de la Sécurité sociale, vise à compenser l’inflation. En 2025, cette augmentation est donc de 1,7 %. Bien entendu, toute hausse est la bienvenue pour les bénéficiaires.
Cependant, pour certains, la déception risque d’être au rendez-vous. En effet, la revalorisation de 2025 est bien plus faible que celle de 2024. L’année dernière, au même moment, les aides (dont l’AAH) profitaient d’une revalorisation de 4,6 %.
La bonne nouvelle, c’est que cette hausse ne concerne pas uniquement l’AAH. D’autres aides évolueront également à la hausse, comme la prime d’activité. Or, certains bénéficiaires de l’AAH qui travaillent toujours touchent aussi la prime d’activité.
Un coup de pouce pour les bénéficiaires
Pour les allocataires sans autres revenus, cette revalorisation représente un léger coup de pouce. Malgré tout, nous remarquons un détail qui n’en est pas un. Avec un montant maximal de 1 033,32 euros, les bénéficiaires de l’AAH sans autres revenus vivent sous le seuil de pauvreté.
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En effet, en 2025, ce seuil est fixé à 1 216 euros par mois pour une personne seule. Cela représente 60 % du revenu médian disponible (salaires + aides sociales), selon l’Insee. En 2022, plus de 9 millions de personnes (14,4 % de la population française) vivaient sous le seuil de pauvreté.
Pour protéger les bénéficiaires de l’AAH, l’État a déjà mis en place certaines réformes intéressantes. Parmi elles, celle que nous trouvons dans l’article 254 de la loi de finances pour 2024. Cet article permet désormais aux bénéficiaires de l’AAH de continuer à percevoir cette allocation s’ils « décident de poursuivre leur activité professionnelle après leur âge d’ouverture des droits à la retraite » (service-public.fr).
