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En France, nous avons la chance de pouvoir boire l’eau du robinet. Les contrôles sont nombreux pour en assurer sa qualité. Pour autant, l’eau que nous buvons est-elle réellement à la hauteur de nos attentes ? La rédaction de Presse Océan nous avance des éléments de réponse.
En effet, elle a décidé de mener une enquête sur la qualité de l’eau du robinet à Nantes, Saint-Nazaire, Machecoul et Nort-sur-Erdre. Le but de cette enquête est simple. En collaborant avec un laboratoire, la rédaction recherche la présence de certains contaminants. Les résultats seront dévoilés à partir du samedi 15 mars 2025, puis chaque mardi jusqu’au 22 avril.
Eau du robinet : des contrôles, mais des questions en suspens
Nous avons donc la chance de pouvoir boire l’eau du robinet. C’est un privilège que tous les humains ne partagent pas. D’après l’OMS et l’UNICEF, 30 % de la population mondiale (2,1 milliards de personnes) n’ont pas accès à l’eau potable salubre à domicile.
Pour que l’eau du robinet reste potable, les contrôles sont évidemment nombreux et rigoureux. Par exemple, en Pays de la Loire, l’Agence Régionale de Santé (ARS) effectue chaque année plus de 14 000 prélèvements pour garantir la conformité sanitaire de l’eau.
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Ces contrôles visent à détecter des polluants, comme les nitrates, pesticides, fongicides ou encore les PFAS (polluants éternels). Malgré ces efforts, des inquiétudes existent encore quant à l’impact des substances émergentes et des « effets cocktails » liés à la combinaison de plusieurs contaminants (Ministère de la Santé).
En février dernier, 140 élus de Loire-Atlantique ont signé un manifeste demandant l’interdiction des pesticides dans les zones de captage d’eau potable. Ils dénoncent une « urgence de santé publique » face aux risques de cancers, maladies neurodégénératives comme Parkinson et perturbations endocriniennes liés à ces polluants (Agra Presse).
Contaminants dans l’eau du robinet : faut-il s’inquiéter ?
Les analyses de Presse Océan se concentrent sur deux contaminants témoins : un pesticide et un fongicide. Ces substances ne sont qu’une petite partie des centaines de polluants potentiellement présents dans l’eau du robinet.
Parmi eux figurent également les microplastiques. Nous parlons beaucoup de ces contaminants pour l’eau en bouteille. Mais l’eau du robinet, si elle contient moins, n’échappe pas à cette pollution néfaste. N’oublions pas, en outre, les molécules pharmaceutiques (résidus d’antibiotiques, par exemple) et les polluants éternels.
En Loire-Atlantique, certaines nappes phréatiques présentent des taux préoccupants de nitrates et pesticides, parfois au-delà des seuils réglementaires. Par exemple, à Machecoul-Saint-Même, l’eau brute est si dégradée qu’elle doit être diluée pour respecter les normes (La Gazette des Communes).
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Un enjeu de santé publique
L’enquête de Presse Océan n’est pas la seule qui s’intéresse aux contaminants dans l’eau du robinet. Mais toutes les différentes études ont un objectif commun. Elles souhaitent sensibiliser à la fois les Français, mais aussi et surtout les pouvoirs publics.
L’eau potable est essentielle à notre quotidien, il faut impérativement préserver sa qualité. L’enquête vise également à apporter des réponses pour aller dans le bon sens. La rédaction invite les lecteurs à parler de leur consommation. Préfèrent-ils les bouteilles ou l’eau du robinet ? Ont-ils conscience que l’eau potable n’est pas parfaitement pure ?
Outre cette étude de Presse Océan, sachez que vous pouvez découvrir la qualité de l’eau du robinet. En effet, il est possible de consulter les bilans annuels sur la qualité de l’eau dans votre commune. Pour cela, vous devez vous rendre sur le site officiel de votre collectivité ou celui du ministère chargé de la santé.
