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Pour calculer le montant de la retraite, la caisse se réfère au nombre d’années travaillées. Plus précisément, le total des trimestres cotisés. Alors, pour espérer clore sa vie active avec un taux plein, le cotisant doit avoir 172 trimestres.
Cependant, face aux aléas de la vie, et de certaines situations, les salariés ne peuvent travailler. Cela signifie un ou des trimestres de moins sur le relevé de carrière. Il existe néanmoins des cas, qui permettent de cumuler des trimestres, sans travailler.
Des trimestres gratuits de cotisation de retraite
Cotiser toute sa vie active, sans interruption, tout le monde ne peut pas se le permettre. Pourtant, un trimestre manquant signifie une pension de retraite réduite. Et pour beaucoup de salariés, cela devient pénalisant au point où ça les empêche d’atteindre le taux plein.
Souvent, ce n’est pas la paresse qui est à l’origine de l’absence. Mais plutôt des aléas de la vie et de grandes responsabilités qui s’imposent.
À voir Retraite : tous les Français pourraient bénéficier d’un trimestre de plus sans travailler
C’est là que les trimestres gratuits entrent en scène. Ils visent à compenser les périodes non travaillées pour que les interruptions ne pèsent pas trop sur la pension future du cotisant. Ainsi, lors d’un arrêt maladie ou d’un chômage indemnisé, l’assurance-retraite comble ces « trous » dans la carrière.
Au vu des grandes responsabilités qu’incombe d’avoir un enfant, le système de retraite compense aussi les parents. Une mère, par exemple, a droit à des trimestres gratuits pour chaque enfant qu’elle met au monde ou adopte.
Des privilèges pour certains retraités
Cet autre dispositif qui permet de gagner des trimestres sans travailler ne concerne pas tout le monde. Il s’adresse seulement à quelques hommes. Comme le rappelle L’Internaute, différentes situations permettent déjà aux femmes d’acquérir des trimestres de plus sur leur cotisation. Par exemple la maternité.
Pourtant, il y a quinze ans, une réforme est entrée en vigueur pour les pères de famille. Jusqu’à maintenant, très peu d’entre eux ignorent encore qu’une telle mesure existe.
Notons que l’arrivée d’un enfant ouvre aux femmes 6 trimestres gratuits. En effet, l’assurance-retraite leur accorde 4 trimestres pour la grossesse et 2 pour l’éducation de l’enfant. Mais les règles ont changé il y a de cela une dizaine d’années.
« Au nom de l’égalité hommes-femmes, il a été décidé que les trimestres “éducation” pouvaient être partagés. », précise Valérie Batigne, fondatrice et dirigeante de Sapiendo Retraite.
Voici les règles
Selon L’Internaute, les parents vont se partager les trimestres gratuits. En effet, sur les 4 trimestres offerts actuellement pour l’éducation de l’enfant, le père peut en demander 2. En revanche, s’il refuse, les droits reviennent à la mère. Ils s’ajoutent ainsi aux 2 qui sont automatiquement acquis.
Bien entendu, tous les pères de famille ne peuvent pas avoir ces trimestres gratuits. Des conditions sont à respecter. L’offre n’est valable que si l’enfant concerné est né à partir du 1er novembre 2010.
En plus, il faut suivre une démarche. Ainsi, les parents doivent informer leur Carsat de leur choix. Et cela, pendant que l’enfant a entre 4 et 4 ans et demi. En revanche, s’ils ne font rien pendant ce délai, les deux trimestres reviennent automatiquement à la mère.
