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Le paysage économique change depuis des années pour les Français. Les offres de banques sont plus nombreuses et les services évoluent. Ils sont plus simples, plus rapides et plus pratiques. Malheureusement pour certains groupes, cette évolution a des impacts sérieux sur leur compétitivité.
Il est donc urgent d’agir. Comme le soulignent nos confrères de MoneyVox, la filiale du Crédit Agricole en a parfaitement conscience. C’est pourquoi elle amorce une grande transformation pour contrer l’essor des banques en ligne. Son but : répondre aux attentes de ses six millions de clients tout en gagnant de nouvelles parts de marché.
LCL annonce de gros changements
Pour commencer, LCL annonce un changement de taille pour les clients. Et ce, dès 2026. À partir de l’année prochaine, ils auront le choix entre deux formules différentes. Un choix qu’ils feront selon leurs besoins et leurs habitudes bancaires (digitalisation, recherche de frais réduits, etc.).
La première offre s’appelle LCL Easy, il s’agit d’une formule 100 % digitale. Pour cette banque, cette évolution est évidemment logique, compte tenu des pratiques des consommateurs depuis quelques années. Cette formule vise les clients autonomes qui connaissent le fonctionnement des banques en ligne.
À voir Clap de fin pour cette célèbre banque, elle disparaît en 2025 : que va devenir votre argent ?
Ils pourront profiter des services de la banque via une application mobile et un site Internet. Les frais seront réduits, afin de concurrencer les acteurs importants du secteur (Fortuneo, BoursoBank, etc.).
La deuxième formule est LCL Premier. Cette dernière vise surtout les clients à la recherche d’un service personnalisé et d’un contact régulier avec un conseiller. La banque propose, via cette formule, des outils digitaux et l’intervention d’experts pour des besoins spécifiques.
Pourquoi une telle transformation pour cette banque ?
Pour nos confrères de MoneyVox, cette évolution est logique. En effet, les néobanques comme Revolut, BoursoBank et N26 continuent de grignoter des parts de marché. En 2024, elles ont attiré près de 40 % des nouveaux clients particuliers en France (Les Échos).
Bien que LCL détienne entre 7 % et 8 % des parts de marché en France (et environ 15 % en Île-de-France), sa capacité à séduire de nouveaux clients est son point faible. En effet, en 2023, elle n’a réussi à attirer que 3 % des ouvertures de comptes (L’Agefi).
Cette banque sait qu’il est indispensable de répondre aux besoins des clients. Et pour cela, il faut s’intéresser à leurs nouvelles habitudes. Cette transformation ambitieuse doit lui permettre de séduire de nouveaux clients. Alors, elle s’inspire de la concurrence pour cela.
Un modèle qui s’inspire de la concurrence
LCL n’est pas la première banque traditionnelle à opérer ce virage digital. BNP Paribas a déjà adopté une stratégie similaire avec Hello Bank, qui combine une offre digitale avec un réseau d’agences, comme nous l’indique Capital. Elle propose un accompagnement payant via le service Affinité, qui coûte 12 euros par mois depuis 2021.
C’est un pari sur l’avenir pour cette banque, qui n’en oublie pas pour autant ses engagements écologiques. En effet, elle compte poursuivre sa réduction progressive de son empreinte carbone. Elle vise effectivement la neutralité carbone d’ici 2050 (Cf. Crédit Agricole Group). Pour cela, elle s’engage notamment à optimiser ses infrastructures informatiques afin qu’elles consomment moins en énergie.
Enfin, LCL veut continuer de convaincre les Français en renforçant son offre. De ce fait, elle développe des outils digitaux comme Smart Immo. Ce dernier permet de simplifier les démarches concernant les prêts immobiliers.
Ces évolutions seront-elles favorables à cette banque, consciente qu’elle doit changer pour survivre ? Réponse dans quelques années.
Source : MoneyVox