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Les propriétaires soucieux de vendre leur bien immobilier savent qu’il faut le mettre en avant pour conquérir les potentiels acheteurs. Le marché est tendu, il est donc essentiel de sortir du lot. De ce fait, certains travaux sont nécessaires afin de proposer un bien qui respecte les normes.
Aujourd’hui, nous nous adressons à ces propriétaires qui souhaitent vendre. Un défaut souvent invisible à l’œil nu est capable de faire fuir tous les acheteurs qui visitent votre logement. En outre, il entraîne également une décote de la valeur du bien immobilier. Or, c’est loin d’être une situation marginale, puisque ce défaut concerne des millions de maisons en France.
Un défaut que les propriétaires doivent régler rapidement
Il suffit de visiter les sites de vente immobilière pour constater qu’il existe des milliers d’annonces différentes. Les propriétaires qui souhaitent vendre leur bien sont nombreux. Pour eux, l’important est de convaincre les acheteurs. Ces derniers sont exigeants et ne veulent prendre aucun risque.
Ils examinent ainsi chaque pièce de la demeure. Si certains défauts ne sont pas rédhibitoires (comme le choix de la couleur pour la peinture), d’autres le sont. C’est notamment le cas des fissures dans les murs.
Le Figaro Immobilier ne tourne pas autour du pot. Il met en garde les propriétaires. En effet, une maison qui présente des fissures (visibles ou invisibles) peut subir une décote de 20 à 30 % (voire plus) selon la gravité du problème.
Des fissures qui inquiètent les acheteurs
Selon José Bonache, mandataire immobilier au sein du réseau Expertimmo, « En voyant cela, certains s’imaginent d’emblée que la maison a été mal construite, qu’elle s’apprête à s’écrouler et refusent donc de l’acheter. Tant qu’ils ne connaissent pas l’origine de ce défaut, ils ressentent un sentiment de peur qui n’est pas toujours rationnel« .
Ce sentiment de peur, bien que parfois irrationnel, pousse certains acquéreurs à abandonner leur projet d’achat dès la visite. Même si les propriétaires leur assurent que la maison est en parfait état, ils voient en ces fissures un signal d’un problème structurel potentiellement grave. Or, ce n’est évidemment pas toujours le cas.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces fissures. Par exemple, le vieillissement des structures ou encore les mouvements des terrains. Rien qui puisse réellement rassurer les acheteurs. Et ce, peu importe ce que peuvent dire les propriétaires.
Comment réagir face aux fissures ?
Si un propriétaire note une fissure au moment d’une vente, il a l’obligation de le faire savoir aux acheteurs. En effet, selon Imop.fr, cacher des défauts comme des fissures peut se retourner contre le vendeur. Si l’acquéreur découvre ces problèmes après la vente, il peut engager une procédure pour vice caché ou dol (manœuvre frauduleuse).
Avant la vente, nous invitons les propriétaires à faire appel à un expert afin qu’il réalise un diagnostic technique. Le professionnel en question peut évaluer la gravité des fissures et identifier leur origine.
Ensuite, des travaux comme l’injection de résine ou la consolidation par micropieux peuvent rassurer les acheteurs. Cependant, ces interventions coûtent plusieurs milliers d’euros et ne sont pas toujours couvertes par les assurances.
Dans le cas où les propriétaires souhaitent vendre absolument, ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter une décote. Ce sont les acheteurs qui assumeront les travaux par la suite. Mais, en échange, ils s’attendent évidemment à une baisse du prix de l’habitation.
