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Automobilistes : la liste de tous les véhicules qui ne pourront plus rouler dès 2026 à cause de la vignette Cirt’Air

Les automobilistes doivent se tenir au courant au sujet de l'évolution des règles des ZFE. Ces véhicules sont dans le viseur.

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Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) poursuivent leur développement en France. Les années passent et les règles continuent de se durcir. Et ce, au grand malheur de millions d’automobilistes. En effet, selon la voiture qu’ils conduisent, ils ne peuvent plus circuler librement dans ces zones.

Et si les récents changements de 2025 sont déjà stricts, nous savons déjà qu’en 2026, la vignette Crit’Air deviendra obligatoire dans plus de 25 villes françaises. En outre, de nouvelles interdictions concerneront certains modèles de véhicules. C’est donc le moment de faire le point afin d’aider les automobilistes à s’organiser.

De nombreuses villes vont compliquer le quotidien des automobilistes

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la fameuse vignette Crit’Air est déjà obligatoire dans 25 métropoles françaises. Les automobilistes qui circulent à Lyon, Paris ou encore à Nantes le savent et doivent respecter les règles. 

Dès l’année 2026, d’autres agglomérations rejoignent le dispositif. Ce sera le cas pour Mulhouse et Perpignan, notamment. Au total, le nombre de villes pourrait atteindre 42, selon les prévisions du gouvernement

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Il faut dire que les ZFE apportent des résultats positifs pour l’État. Rappelons que leur objectif est de réduire la pollution atmosphérique dans les zones urbaines les plus touchées, conformément aux objectifs fixés par la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) de 2019.

En plus de voir le nombre de ZFE augmenter, les automobilistes devront également faire face à des règles plus strictes qu’aujourd’hui.

De nouvelles restrictions l’année prochaine pour les automobilistes

Les automobilistes au volant d’un véhicule Crit’Air 3 vivent déjà avec une interdiction de conduire dans plusieurs métropoles. Comme le souligne le Journal Auto, l’interdiction est par exemple effective à Paris, à Lyon ou encore à Montpellier. 

Que les automobilistes qui conduisent un véhicule Crit’Air 2 se rassurent, l’interdiction ne les concernera pas en 2026. En effet, aucune ville ne prévoit de les interdire. En revanche, plusieurs métropoles se fixent déjà un calendrier.

Par exemple, à Lyon, l’interdiction sera effective en 2028, tout comme à Strasbourg et à Montpellier. Quant à Grenoble, selon Auto Plus, l’interdiction tombera en 2030. Cette évolution des règles est logique. En effet, à terme, seuls les véhicules électriques ou hydrogène (Crit’Air 0) pourront librement circuler dans toutes les ZFE.

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Attention aux sanctions 

Le gouvernement fait évidemment la chasse aux automobilistes qui ne respectent pas les règles. Ils risquent effectivement une amende forfaitaire de 68 euros, comme nous le rappellent nos confrères du Parisien. Paris, cependant, fait preuve de pédagogie. Jusqu’à fin décembre 2025, les amendes ne tomberont pas au profit d’un rappel à l’ordre.

Si les ZFE sont efficaces, elles ne font pas les beaux jours des automobilistes. Il faut dire que de nombreux Français conduisent des voitures relativement anciennes. Selon une étude de l’UFC-Que Choisir en janvier 2025, près de 40 % des foyers modestes n’ont pas les moyens financiers d’acquérir un véhicule neuf ou électrique. Et ce, même avec des aides gouvernementales comme la prime à la conversion.

En outre, la réalité de l’efficacité des ZFE est à l’origine de débats. D’un côté, d’après Airparif, l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 conduit à une réduction de 14 % des oxydes d’azote. Sans parler, en outre, d’une réduction de 13 % des particules fines.

Cependant, certains experts pointent du doigt l’impact limité des ZFE sur la qualité de l’air dans sa globalité. Selon l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS), ces zones ne suffisent pas à compenser les émissions du transport routier globalement croissant.

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