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L’unique marque de bouteille d’eau qui ne contient pas de microplastiques, selon cette étude

Les scientifiques ont relevé jusqu’à 240 000 particules de plastique dans un litre d’eau. Mais une seule marque n’en contient aucune trace.

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L’eau du robinet a toujours semé le doute, mais l’eau en bouteille, très peu. Pour de nombreux consommateurs, une bouteille d’eau était synonyme de pureté. La meilleure pour la santé ! Une recherche prouve pourtant le contraire.

Dans une sélection de plusieurs marques, une seule ne contient pas de particules de plastique. Le niveau révélé pour les autres va jusqu’à 240 000 fragments dans 1 L d’eau.

Le résultat va au-delà des estimations

Études après études, les scientifiques ont en fait révélé que ces produits tant plébiscités sont dangereux. Les doutes se sont alors installés. Les ménages scrutent maintenant les actualités sur les bouteilles d’eau. Elles veulent juste savoir lesquelles sont les meilleures.

Il faut aussi admettre que toutes ne se valent pas. Quelques références seulement ne contiennent pas de microparticules de plastique.

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À en croire les révélations de Top Santé, les particules microscopiques de plastique sont partout. Et dans nos bouteilles d’eau, leur nombre va au-delà des estimations. En janvier 2025, par exemple, une étude de 60 Millions de consommateurs nous prend de court.

Dans son comparatif, le magazine révèle qu’une marque de bouteille d’eau très connue en France contraindrait jusqu’à 121 microplastiques par litre.

240 000 particules dans un litre de bouteille d’eau

Pourtant, une autre étude menée par l’Université de Columbia et l’Université de Rutgers nous en apprend pire. En effet, les chercheurs ont découvert qu’une bouteille d’eau renfermait jusqu’à 10 à 100 fois plus de particules que les estimations précédentes.

L’équipe d’enquêteurs a analysé différentes marques d’eau. Ce sont en moyenne 240 000 fragments de plastique qui se trouvent dans un litre.

« Une bouteille typique d’un litre contient près d’un quart de million de particules de polymère. », détaille cette étude parue au Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Les risques font froid dans le dos. Ces particules peuvent pénétrer dans la circulation sanguine. Elles se logent même dans le cerveau, dans le cœur et s’invitent dans d’autres organes.

Invisibles mais présentes dans nos eaux en bouteille

Les scientifiques ont réussi à différencier deux types de particules présentes dans une bouteille d’eau. Les microplastiques constituent 10 % de la concentration. Elles font entre 5 millimètres et 1 micromètre. Les 90 % restants étaient composés de nanoplastiques, mesurant moins de 1 micromètre.

Les nanoparticules, les plus dominantes, sont par contre les plus dangereuses. « Plus elles sont petites, plus il est facile de les confondre avec les composants naturels de la cellule. », explique l’auteur de l’étude, Wei Min.

Autres révélations. Les chercheurs y ont découvert que de nombreux morceaux de PET (Polyéthylène téréphtalate) dans une portion d’eau en bouteille ! Il faut savoir que l’industrie se sert de ces substances pour fabriquer les bouteilles d’eau.

Cependant « il y en a en réalité moins que les morceaux d’autres plastiques utilisés dans le traitement de l’eau », précise Beizhan Yan, l’un des enquêteurs. Donc, la contamination ne vient pas que de l’emballage. Les systèmes de purification d’eau sont aussi coupables.

Seule une bouteille d’eau ne contient pas de plastique

Seule une bouteille est sortie nickel de cette étude. Elle ne contient ni microplastiques ni nanoplastiques, s’étonnent nos confrères de Top Santé. Mais les enquêteurs ont décidé de garder le nom de la marque confidentielle. Au moins, nous savons qu’il est tout à fait possible de produire des eaux minérales saines.

Cette étude marque aussi une grande révolution dans les recherches. En effet, auparavant « Les études de toxicité se contentaient de deviner à quels plastiques nous étions exposés. », d’après Beizhan Yan. Désormais, les scientifiques pourront explorer un « monde qui nous était jusqu’alors invisible. »

Nous tenons à informer nos lecteurs que cet article se réfère à une étude réalisée par l’Université de Columbia et l’Université de Rutgers, publiée au Proceedings of the National Academy of Sciences en 2024.

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