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Carrefour est l’un des leaders de la grande distribution en France. Pour conserver ce siège, l’enseigne est en constante évolution. Elle cherche effectivement à répondre aux besoins des consommateurs tout en suivant les tendances et les évolutions de la société.
De ce fait, elle prend des décisions pour continuer à fidéliser sa clientèle. Surtout, alors qu’une polémique n’est jamais loin, l’enseigne s’efforce de suivre une courbe d’évolution positive afin de soigner son image. C’est sans doute dans cette optique que s’inscrit cette dernière décision qui risque malheureusement d’en décevoir plus d’un.
Carrefour, une décision qui surprend, mais qui reste logique
Ne tournons pas autour du pot et voyons de plus près cette fameuse décision. Dès le 31 mars 2025, Carrefour cessera définitivement de distribuer ses catalogues papier dans les boîtes aux lettres. Alors que l’initiative ne devait originellement voir le jour qu’en 2026, l’enseigne revoit son calendrier.
Nous devons cette annonce officielle au PDG de Carrefour, Alexandre Bompard. Selon lui, cette décision s’inscrit dans une stratégie visant à moderniser les modes de communication tout en répondant aux enjeux environnementaux et économiques.
L’explication écologique est évidemment logique, surtout d’après les chiffres que nous annonce l’enseigne elle-même. En effet, d’après les chiffres qu’elle communique, la production de prospectus représentait 75 000 tonnes de papier en 2022.
Carrefour faisait déjà les efforts nécessaires pour réduire son impact (15 000 tonnes en 2024). Pour autant, la suppression totale reste la meilleure option pour lutter efficacement contre le gaspillage.
Des économies à la clé pour Carrefour
Pour l’enseigne, cette décision permet de soigner son image. Mais ce n’est pas tout. Carrefour va également réussir à réaliser de belles économies. En effet, cette suppression entraîne logiquement une réduction importante des dépenses opérationnelles.
Le coût annuel lié à la production et à la distribution des prospectus papier oscille entre 500 000 et 600 000 euros par hypermarché, selon Le Parisien. En ces temps de crise, Carrefour veut surtout protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.
Alors, Alexandre Bompard l’affiche : il compte investir les économies dans les prix qu’il propose aux clients. « Moins de catalogue papier, c’est évidemment moins de gaspillage, mais aussi de nouvelles économies que nous pourrons réinjecter dans nos prix. »
Des consommateurs qui vont revoir leurs habitudes
Si les raisons d’en finir avec les catalogues en papier sont nombreuses, certains clients verront évidemment leurs habitudes changer. Nous pensons à ceux qui attendent avec impatience ces catalogues pour découvrir les nouveautés et les promotions.
Pas de panique, la version papier disparaît, mais pas la version numérique. Les catalogues sont donc disponibles sur le site Internet et sur l’application Carrefour. En outre, pour ceux qui tiennent vraiment au format papier, des exemplaires resteront accessibles à l’entrée des magasins.
Selon Frédéric Preslot, directeur marketing opérationnel de Carrefour France, cette transition est bien acceptée par une majorité de clients : « Les plus férus de promotions ont rapidement migré vers Internet. Parmi les seniors, environ 50 % optent pour une communication numérique ou consultent les catalogues directement en magasin. »
Carrefour s’efforce donc de donner le bon exemple tout en s’inscrivant dans la société actuelle. Une société qui veut mettre les défis écologiques en avant. L’enseigne marque donc des points.