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Puisque les dépenses publiques sont au plus mal (3 300 milliards d’euros de dette publique, selon la Cour des comptes), le gouvernement opte pour une politique d’austérité. De ce fait, le budget pour l’année 2025 entraîne une hausse de certaines taxes. Pour autant, certaines évolutions peuvent arranger certains Français, comme les retraités.
En effet, le projet de loi de finances pour 2025 met en avant de nouvelles mesures. Or, nos confrères de Capital insistent sur l’une d’elles. Elle va permettre d’alléger la charge fiscale de certains contribuables. Si les propriétaires immobiliers ont de nombreuses raisons de ne pas s’estimer chanceux ces dernières années, Loc’Avantages peut changer la donne.
Réduire ses impôts
Devenir propriétaire permet de profiter d’une certaine sécurité financière. Vos proches vous le diront sans doute, il vaut mieux partir à la retraite en possédant un ou plusieurs biens immobiliers. Pour autant, il ne faut pas oublier que les propriétaires doivent faire face à une lourde fiscalité.
En effet, de nombreuses taxes existent et les concernent. Entre la taxe foncière, la taxe sur les logements vacants (TLV) et les nouvelles obligations (notamment au sujet du DPE), les dépenses sont nombreuses. Mais il existe, heureusement, des dispositifs qui permettent d’alléger la fiscalité.
À l’image de Capital, nous souhaitons mettre en avant le dispositif Loc’Avantages, prolongé jusqu’en 2027. Ce dernier permet aux propriétaires qui louent leur bien à un tarif inférieur au marché (pour des locataires modestes), de bénéficier d’une réduction d’impôt.
Le montant de cet avantage fiscal varie entre 15 % et 65 %. Cela dépend du niveau du loyer pratiqué et des conditions de gestion locative. Pour les propriétaires, qu’ils soient actifs ou retraités, ce dispositif est donc très intéressant.
Des abattements intéressants pour les retraités
Les retraités peuvent donc profiter du dispositif Loc’Avantages. Mais ce n’est pas le seul élément à prendre en compte. Pour la location de logements meublés, nous conseillons aux retraités d’opter pour le régime micro-BIC.
Comme le souligne Boursorama, ce dernier offre un abattement forfaitaire sur les revenus locatifs (30 % pour les logements non classés). Sinon, le régime réel, de son côté, permet de réduire les charges et les frais concernant un bien immobilier.
Notons, en outre, que les retraités peuvent profiter d’une exonération ou d’une réduction de la taxe foncière. Cette dernière augmentant ces dernières années, c’est une donnée à connaître. Pour les retraités de plus de 75 ans, l’exonération est possible si le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 12 704 euros pour une part fiscale.
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La réduction est partielle pour les retraités entre 65 et 75 ans. Comme le soulignent nos confrères de Capital, un dégrèvement de 100 euros s’applique selon les mêmes plafonds du revenu fiscal de référence.
Quid de la transmission du patrimoine ?
En France, le cadre est strict concernant la transmission. Cependant, il évolue cette année. En effet, concernant la transmission du patrimoine, il est désormais possible de transférer jusqu’à 100 000 euros à ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.
La bonne nouvelle, c’est qu’ils n’ont plus besoin de s’acquitter de droits de donation. Un même donataire peut recevoir jusqu’à 300 000 euros sans imposition. De plus, une exonération encore plus attractive est possible. Pour cela, cette somme doit servir à l’achat d’une résidence principale ou pour des travaux de rénovation énergétique.
Pour les Français et les retraités, ces changements sont intéressants. Prenez donc le temps de les découvrir et d’agir en conséquence.
Source : Capital