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Les arnaqueurs ne dorment jamais, avons-nous l’impression ces derniers temps. Les stratégies se multiplient, pire encore, elles se renforcent. Les victimes qui en ont déjà vécu la mésaventure ne dorment plus sur leurs deux oreilles. Ceux qui ont en entendu parler sont sur leurs gardes. Face à cette menace qui n’épargne plus personne, MoneyVox dévoile trois arnaques les plus récurrentes. Les voici.
Les arnaques aux factures d’électricité
Les autorités françaises n’ont jamais été aussi engagées dans la lutte contre les arnaques. Le nombre de victimes continue de grimper. Et les attaques n’épargnent aucune région, des agglomérations aux petites communes.
Au cours des dernières semaines, par exemple, ce sont les abonnés EDF qui se trouvaient dans le viseur des escrocs. Dans leur boîte aux lettres, les clients du fournisseur d’électricité trouvaient une facture.
Ils apprennent alors qu’ils doivent faire un virement pour régler une note. Les moins prudents finissent par mordre à l’hameçon et envoient l’argent, sans savoir qu’il s’agit d’un compte frauduleux.
La préfecture de la Corse a déjà relayé, ce 10 février, l’information à travers son compte Facebook, nous rappelle MoneyVox. « Le courrier ci-joint adressé aux particuliers prétend provenir d’EDF et évoque un montant dû en raison d’un changement de domiciliation bancaire. », expliquent les autorités. La préfecture a ainsi déposé plainte et informe que des actions sont en cours.
Les SMS frauduleux font aussi des ravages
Les arnaques par faux SMS ne s’arrêtent plus, au contraire leurs auteurs excellent dans leurs méthodes. Malgré les sensibilisations au sujet de cette fraude, de nombreuses personnes tombent encore dans le panneau. Une notification, un clic, et tout bascule.
Selon les infos de Numerama, parues ce 17 février et citées par MoneyVox, une nouvelle campagne de phishing se propage. Un établissement bancaire est dans le collimateur.
Depuis le début de l’année, des SMS frauduleux circulent et tombent dans la boîte de réception des clients de BNP Paribas. Bien entendu, le destinataire usurpe à la perfection le nom de la banque. Le motif du message ? Une « nouvelle clé digitale » qu’il faut activer dans les 24 heures.
Le piège se trouve dans un lien contenu dans le SMS. Une fois que la victime clique sur ce lien, il se retrouve sur un faux site, qui est une copie de la BNP Paribas.
La page qui accueille le client lui demande d’insérer l’identifiant et le code de son compte bancaire. Une fois remplies, ces informations tombent entre les mains des escrocs qui vont ensuite accéder au compte.
Des arnaques aux faux agents
Dans cette troisième arnaque, les escrocs se présentent auprès de leur victime comme des agents de l’État. Mais bien sûr, il s’agit d’une fausse identité. C’est la DGCCRF ou la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes qui a lancé l’alerte début février.
Le malfrat informe, selon DGCCRF, que « votre carte bancaire a été “identifiée” ou que des achats ont été effectués avec, à votre insu ». Il peut aussi se faire passer pour un agent de la répression des fraudes ou Signal Conso, souligne MoneyVox.
Sous prétexte de devoir sécuriser vos comptes, l’individu vous envoie une demande d’authentification. Pourtant, l’action aboutit à un paiement frauduleux.
Si jamais vous suspectez une arnaque aux faux appels ou SMS, la DGCCRF vous recommande de la signaler au 33 700. Il est également possible de le faire en ligne via le site 33700.fr. Pour une fraude bancaire, allez la signaler sur Perceval.
Source : MoneyVox
