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Prendre le volant ouvre la porte à plusieurs responsabilités, et les automobilistes le savent. En effet, les règles sont nombreuses, et peuvent varier d’un trajet à l’autre. Il y a les panneaux à respecter, les consignes de dépassement et de stationnement à bien suivre.
En plus, chaque conducteur doit avoir sur lui quelques documents pour être dans les normes. Lors d’un contrôle routier, ils risquent alors des mesures drastiques si un de ces papiers vient à manquer. Explication.
Des automobilistes dans les règles
Les automobilistes ne doivent jamais sortir les mains vides. En effet, la loi leur demande d’avoir sur eux quelques documents. Le permis de conduire, par exemple, prouve qu’ils ont toutes les capacités pour prendre le volant.
La carte grise, quant à elle, confirme aux autorités que le véhicule est enregistré. Et que celui-ci remplit les conditions pour rouler. Il y a aussi l’assurance, qui couvre le véhicule en cas de danger.
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Au milieu de toutes ces paperasses, un autre document est obligatoire. Sachez que depuis 1992, les véhicules de moins de 3,5 tonnes doivent passer par le contrôle technique. De nombreux automobilistes tentent pourtant de zapper cette procédure, tandis que d’autres le font sans en comprendre la nécessité.
Un document pour assurer la sécurité de tous
Le contrôle technique est pour assurer que le véhicule est toujours en parfait état pour circuler. Il permet ainsi de détecter des défaillances risquant de causer un danger. Par exemple, des freins usés, des défauts de directions, des problèmes de visibilité ou encore des pneus lisses.
La vérification se fait dans un centre agréé, qui va passer aux cribles 133 points de contrôle. L’établissement va ensuite délivrer un procès-verbal qui atteste du contrôle technique. « En cas de perte du procès-verbal, vous pouvez demander un duplicata et une attestation au centre où le contrôle a été réalisé. », rassure le site du Service Public.
Une obligation pour les automobilistes
Tous les véhicules doivent avoir validé le passage à un contrôle technique pour circuler. Mais quelles sont les règles ? Les automobilistes ont besoin de passer leur premier contrôle au plus tard six mois avant le quatrième anniversaire de la voiture. Cette procédure est ensuite à réaliser tous les deux ans, comme l’ordonne l’article R323-22 du Code de la route.
La règle concerne tous les véhicules légers de type M1 et N1. Et elle n’adresse aucune tolérance si vous roulez sans document qui justifie le contrôle technique. Ainsi, si vous ne vous soumettez pas aux règles, vous risquez une amende salée.
Comme le détaille l’article R323-1 du même code, les automobilistes qui ne se soumettent pas à la procédure commettent une contravention de quatrième classe.
Des sanctions à craindre
Les sanctions financières se traduisent par une amende 135 euros. La somme peut baisser à 90 euros, si vous la réglez dans les trois jours qui suivent la verbalisation. Elle monte par contre jusqu’à 750 euros si vous dépassez les 45 jours.
Les sanctions ne s’arrêtent pas là. Les autorités peuvent aller jusqu’à immobiliser le véhicule. C’est dans le cas où celui-ci présente un danger immédiat. Les automobilistes ont alors sept jours pour se plier aux règles et passer au contrôle technique.
Durant cette période d’une semaine, le conducteur pourra rouler avec un certificat provisoire de circulation. Mais si jamais, passé ce délai, vous ne réagissez pas, votre voiture risque de se retrouver en fourrière. Dans certains cas, il finira à la casse.
